« L’athée, lorsqu’il est un parfait imbécile, CROIT que Dieu n’existe pas. » (Labrune)
Mais non, voyons : l’athée ne croit pas qu’un dieu tel que défini par les religions, existe. Nuance.
@JL
Vous enfoncez des portes ouvertes et vous n’introduisez aucune nuance quelque peu pertinente. Le premier à parler de Dieu n’est évidemment pas l’athée, à qui cette hypothèse ne s’impose nullement. C’est le cul-béni genre Pascal qui, imitant les prophètes des religions du Livre, entreprend de persuader les sceptiques et les athées, - et pour leur bien !-, qu’il existerait un Dieu dont il a sacrément la trouille. Et c’est bien ce dieu-là « tel que défini par les religions », comme vous le dites, qui est nié par l’athée un peu naïf.
Mais l’athée un peu plus conséquent doit représenter au cul-béni, puisqu’il ne peut pas lui PROUVER que sa baudruche imaginaire n’existe pas, que quand bien même elle existerait selon les termes mêmes qu’il utilise, cela ne changerait rien à l’affaire. Supposons que Jésus-Christ, dans la théologie catholique bricolée par les conciles de Nicée-Constaninople à partir de la métaphysique plotinienne de l’UN soit bien le fils d’un dieu créateur du ciel et de la terre, consubstantiel au Père, engendré du Saint-Esprit, né de la vierge Marie et non pas créé, mort sur la croix pour rédimer les pécheurs, et dont il faudrait attendre la parousie pour un jugement dernier qui enverra les uns en paradis et les autres vers l’enfer, qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse ? Je ne suis pas né trouillard, moi. Est-ce que vous croyez que je vais changer pour si peu quelque chose à ma manière de penser et d’exister ? Vous dites que Dieu existe ? Très bien. Tant pis pour lui et tant pis pour vous. Personnellement, je m’en soucie à peu près autant que de la tétine qu’on me faisait sucer dans mon petit berceau. J’ai d’autres chats à fouetter.