Bonjour Fergus et tous,
J’ai failli rater votre article. J’arrive tout juste d’une étuve... Alès, où j’ai dû aller pour des raisons médiales (aujourd’hui, 37° dans les rues et à l’ombre)
Bref, arriver dans ma vieille maison cévenole m’a déjà rafraîchie, mais alors, lire votre article m’a remise tout-à-fait d’aplomb.
J’adore l’Aubrac. Surtout en automne. Les rochers, cette solitude grandiose et magnifique, me font penser aux paysages tibétains que décrit si bien Alexandra David Neel. On a l’impression d’être grand, mystique, seul sous les nuages.
Au fait, savez-vous la légende de l’aligot ?
Un jour d’hiver, il y a bien longtemps, un évêque traversait l’Aubrac lorsqu’une tempête de neige s’est déchaînée. Passant près d’un « buron » avec sa suite, il se réfugia dans la ferme tiède et accueillante, sentant la vache et le foin.
Seulement les paysans étaient bien embêtés pour faire manger ces quelques pélerins. Ils n’avaient que des pommes de terre, de la tome de vache et de l’ail...
Alors, la femme réalisa une recette de sa composition avec ces trois ingrédients, recette qui réjouit les convives ! Réchauffés et heureux, ils redescendirent vers Mende en disant qu’ils avaient mangé une merveille, là-haut, sur l’Aubrac...
Merci Fergus pour vos magnifiques promenades à travers la France (J’aime aussi beaucoup la Bretagne, hors touristes bien entendu. Si j’y vais, c’est en mai...)
Cordialement.