Bonjour,
Excellente analyse de ce film de propagande gauchiste. Comme il se doit dans la logique des néocomms (il parait qu’il ne faut pas dire néocons...), tout dans le verbe, rien dans la sens.
Effectivement, l’aspect fondamental de la dette grecque qui est qu’elle a bénéficié d’Eurobonds pendant plus de 30 ans en empruntant à des taux qui ne correspondaient pas à la réalité de son économie mais à celle des pays qui « garantissaient » la dette n’est même pas évoqué. Que les dirigeants de cette nation, démocratiquement élus, aient utilisé cette manne non pour industrialiser leur pays mais pour s’assurer par une politique clientéliste leur réélection n’apparaît pas non plus. Que la Grèce ait triché en mentant sur la réalité de sa structure budgétaire pour entrer de force dans l’Euro n’apparaît pas non plus. Ce dernier point est d’autant plus important qu’il justifierait, en cas de recherche de « dette odieuse », que la collectivité des prêteurs engage une procédure à l’encontre de la Grèce et la mette au ban de la communauté internationale, comme un vulgaire voleur et un sale menteur. Marrant de voir les gauchos, toujours prompts à dénoncer les banques qui commettent des actes frauduleux, à les mettre en exergue et à en faire une généralité ; être complètement et définitivement silencieux sur le fait que la Grèce s’est comportée de la même manière en « truquant » son bilan et en « maquillant » son budget...
L’erreur fut d’accepter des voleurs, des truands dans la communauté de l’Euro. L’erreur de ces mêmes truands fut de ne pas profiter de la manne de l’Euro pour moderniser leur pays. Bien évidemment, mais c’est une logique à laquelle nous sommes habitués dans le cadre de cette rhétorique stupide et redondante (en particulier chez quelques lecteurs sur-actifs sur Agora) des gauchistes en mal de « patrie des travailleurs », ce film ne fait qu’essayer de faire passer les coupables pour victimes (sponsorisé par Tubiana ?). Ils ne sont victimes que des conséquences des actes délictueux qu’ils ont commis.