Ca fait déjà quelques années que l’Equipe fait dans le trash et dérape régulièrement. Et ce n’est pas un hasard.
Quand ils n’alimentent pas des polémiques à la con sur la nullité supposée de tel ou tel sportif qui leur déplait (Jacquet en 98, Claude Onesta, l’équipe de Hand, etc), les journalistes versent facilement dans le sensationnalisme crade pour écouler leur papier (« Va te faire enculer sale fils de pute ! »). A contrario, quand l’info est gênante, on évite de s’attarder sur ce qui fâche, comme le dopage dans le Tour de France... organisé par l’Equipe.
Coté éditorial, ça fait belle lurette que les grandes plumes à la Antoine Blondin où les éditorialistes de fond ont été « exfiltrés » des colonnes. Ils étaient certainement trop chiants à lire pour le supporter abruti et/ou ivrogne de base, tout comme devait l’être le richissime France Football, propriété de l’Equipe, qui a été vidé de sa substance et proprement liquidé. On se souviendra qu’ils sont allés jusqu’à vendre le principe et la marque « Ballon d’Or » à la FIFA contre un gros chèque. Depuis ? Des pubs et des grosses photos à la place des longs reportages sociéto-sportifs au bout du monde. RIP France Football, l’ex-bible du foot.
A y bien réfléchir je dirais qu’il n’y a rien d’étonnant quand on connait le pedigree des propriétaires de l’Equipe, les milliardaires assoiffés de fric de la famille Amaury et le groupe prédateur Lagardère, dont le président n’est autre qu’Arnaud Lagardère, témoin de mariage de Sarkozy. Tout le monde connait les méthodes de ces rapaces de la finance, un maximum de bénéfices avec un minimum de contenu, quitte à développer une tradition de brutalité et à véhiculer des valeurs de cupidité et de violence. Quitte à tout casser, quitte à niveler par le bas.
Logique néolibérale de base.