Fallait-il laisser passer Sarkosy et se se laisser alors accuser de préférer une Droite dure à un candidat qui apparaît malgré ses tares libérales comme à gauche ?
Je pense qu’une partie de l’électorat de gauche ne le comprendrait pas et comptez bien sur les médias pour nous asséner le coup de « les extrêmes se rejoignent » etc ...
Voter sans y mettre de condition , c’est une position publique presque obligée .
Le PS ne s’y est pas trompé en laminant la poussée du FdG , dont il sait qu’il représente aux yeux de beaucoup la vivante dénonciation du renoncement du PS .
Le PS continue la politique de Sarko c’’est clair , mais dans l’immédiat , si on attaque au second tour le PS , il y a le risque de s’aliéner une frange importante de l’électorat de gauche , qui ne ne voit pas le fossé énorme qu’il y a entre les choix politiques du PS et un engagement à gauche . Le PS dit qu’il n’y a pas d’autre choix , insinuant bien qu’il propose une politique qui n’est pas de gauche .
L’électorat subissant la pensée dominante se dit donc que le PS ne trahit pas - en dépit des faits et de l’austérité qu’il prône, mais est empêché de mener la politique à laquelle il reste fidèle .
Naturellement , ceux qui ne sont pas dupes s’insurgent mais se pose la question de conserver les positions électorales où l’on exerce ses principes . Cette question concrète n’est pas celle d’un simple électeur mais d’un parti qui a des élus . Le FdG et le PCF doivent composer avec leur électorat .
Si les idées politiques étaient si claires pour tout le monde , alors 90% des élus de l’Assemblée nationale perdrait leur poste .
Je pense qu’on doit tenir compte du contexte et de l’enfumage permanent .