A Danièle
Mon propos est trop expéditif. Tous les enfants sont bien sûr naturels. Mais il y a une double différence entre mariés hétéro et mariés homo. La première est fort simple, l’enfant de couple hétéro naît et est élevé dans le couple de ses géniteurs, pas l’autre. On voit donc que la notion d’égalité est encore rompue par là, on pourrait même considérer qu’il y a inégalité de traitement des enfants ! La comparaison avec la situation d’une femme seule avec enfant ne tient pas la route puisque la fait d’avoir un enfant ne la marie pas pour autant ! On pourrait même considérer que l’enfant dans un couple homo s’’apparente à ce genre de situation ! Il est d’ailleurs significatif que l’argumentaire homo abandonne complètement la notion d’égalité dès qu’il s’agit d’enfants pour parler d’amour et ce qui il y a de plus inquiétant de maltraitance (« mieux vaut un enfant de couple homosexuel aimé qu’un enfant d’hétéro maltraité » L’implicite de cet argument est bien étrange : la qualité supposée de l’un ne se comparant qu’au pire de l’autre !)
Mon propos veut seulement démontrer l’absurdité du discours égalitaire en l’espèce, il n’y a égalité que le jour de la cérémonie et puis c’est tout ! La différence reprend ses droits immédiatement et inévitablement ! D’où mon propos, le mariage homo veut l’égalité mais ne peut y accéder !
L’autre problème est éthiquement plus encombrant : les mariages homosexuels ont besoin de l’état puisqu’ils ne peuvent procréer dans le cadre du mariage. Et là on retrouve un autre inégalité dont les homos ne se vantent pas : les couples de femmes peuvent avoir un enfant naturellement, évidement hors mariage (mais dans des conditions qui seront fatalement légalisées par l’état pour éviter les abus), les couples dhommes dépendront de l’adoption (et d’une catégorie nouvelle de femmes offrant ou vendant leur ventre, ce qui là encore conduira à réglementer) donc du bon vouloir de l’état : nous aboutissons donc à 1/ pour la première fois dans l’histoire humaine se constituera une
catégorie d’individus dont la succession sera entièrement entre les
mains de l’état ! 2 / des exceptions, certaines aléatoires, d’autres dangereuses, vont devenir des lois qui posent immédiatement un nouveau problème conséquent : la fin de l’universalité de la loi : nous revenons à l’Ancien monde : des lois spécifiques pour une catégorie spécifique ce que le PACS avait su éviter !