Yurf_coco : « Je suis désolé mais je ne vois pas le démonstration. »
la démonstration est disponible ici http://www.manicore.com/documentation/energie.html
un petit résumé : ( toujours en moyenne mondiale )
PIB/POP = pib par personne
PIB/POP=(PIB/ENER)x(ENER/POP)
PIB/ENER = quantité d’energie necessaire pour faire 1 unité
de PIB =efficacité
ENER/POP= quantité d’energie par harbitant .
regardons la variation « c » ( de PIB/POP ) , « eff » ( de PIB/ENER) , « en » (de ENER/POP )
(1+c)xPIB/POP= (1+eff)x(PIB/ENER)x(1+en)x(ENER/POP)
1+c = 1 + eff+en+eff x en ( on neglige eff x en ) => c = eff+en
donc c x ( PIB/POP) = eff x (PIB/ENER) + en x (ENER/POP)
cad la variation du pib par habitant est la somme de
la variation de l’éfficacité energétique et de la variation de la
quantité d’energie par habitant .
« eff » est à 1 % depuis environ 50 ans , « en » est passé de 2 % à 0 % il y a 30 ans ( voir donnée exacte sur le lien donné ) donc la croissance est passée , en moyenne mondiale de 3 % par an à 1 % depuis 30 ans à cause de la diminution de la quantité ENER/POP . Nous sommes en train de passer le pic pétrole , la population continue d’augmenter , le terme « en » passera en négatif ce qui compensera le 1 % de « eff » d’où croissance nulle puis décroissance .
Conclusion : Les économistes , les financiers , les politiques , les managers et tutti quanti peuvent invoquer les Dieux qu’ils veulent , mais il n’y aura plus de croissance du « pib par personne » ( sauf petit rebond dans la descente ) pour les decennies avenir à moins de supprimer un bonne partie de la population au fur et à mesure de la diminution de la quantité d’energie mise à dispostion de l’espèce humaine . C’est de la physique , c’est inévitable .
Et quand vous les entendez parler de relancer la croissance en fait faut comprendre croissance de l’oligarchie et des classes supérieures .
Mais vu le gaspillage de nos sociétés , nous pourrions sans problème vivre dans un contexte de décroissance , suffit de rétablir des priorités , qu’est ce qui est nécessaire , utile et reconsiderer tout notre production et consommation autour de ces priorités .