17 mars 2008 :Au Royaume-Uni, le Royal College of Psychiatrists (Collège royal des psychiatres) vient de déclarer que l’avortement peut entraîner pour la femme qui le subit des risques pour sa santé mentale.
Ce renversement porte tout de même la marque d’un consensus autour de
l’approbation de principe du droit à l’avortement.
La déclaration
aboutit à l’idée qu’il faut impérativement informer les femmes cherchant
à avorter des risques qu’elles encourent pour leur santé mentale... Ce
document intervient alors que les parlementaires britanniques doivent
prochainement voter sur la réduction du délai légal pour l’avortement de
24 à 20 semaines, et que certains députés demandent
l’institution d’un délai de réflexion imposé aux candidates à
l’avortement.
Une artiste britannique s’était pendue
en février 2007 en Cornouailles, quelques mois après avoir subi
l’avortement de ses jumeaux. La jeune femme avait laissé un message
poignant :
"Je
n’aurais jamais dû avorter. Je vois maintenant que j’aurais été une
bonne maman. J’ai dit à tout le monde que je ne voulais pas le faire,
même à l’hôpital. J’avais peur : maintenant il est trop tard. Je suis
morte lorsque mes bébés sont morts. Je veux être avec mes bébés : ils
ont besoin de moi ; personne d’autre n’a besoin de moi."
L’avortement n’est pas l’acte anodin que veulent faire croire les nostalgiques de mai 68.
C’est un acte VIOLENT et destructeur pour celle qui le subit.