Ce
qui est important à retenir, c’est que le 10 septembre au soir le
ministre de la défense Donald Rumsfeld donne une conférence de presse
(vidéo à retrouver sur Youtube) pour annoncer que dès le lendemain une
équipe de comptables se réunira pour retrouver la trace de 2300 (ou
3400, peu importe...) milliards de dollars qui se sont évaporés des
caisses du Pentagone. : Inexact. Rumsfeld a bien précisé que l’argent n’était pas manquant, mais qu’il n’était que difficilement traçable en raison de la gabegie du Pentagone et du bordel administratif qui s’y est stratifié durant les décennies précédentes.
Selon l’histoire
officielle, le lendemain vers 9h un Boeing avec aux commandes un pilote
inexpérimenté et volant à 2000 mètres d’altitude : formé au préalable une centaine d’heures sur simulateur de vol de long courriers
plonge vers le
Pentagone dans une pirouette que seul peut se permettre un avion de
chasse ou de voltige : faux la manoeuvre est réalisable par un avion de ligne. Une telle manoeuvre est faite quotidiennement par des centaines de pilotes qui doivent tourner dans l’attente d’une piste de libre.
et au lieu de choisir la facilité et de viser le
toit du bâtiment (pourtant conséquent par sa taille, 60 hectares) : un vol en piqué aurait destabilisé l’appareil et le pirate en aurait perdu le contrôle. On ne fait pas une manoeuvre de Ferrari avec un 40 tonnes.
il
finit sa pirouette à quelques centaines de mètres du Pentagone, vole en
rase-mottes sur plusieurs centaines de mètres (normalement impossible à
cause de l’effet de sol...) : un avion vole en rase-motte au moment du décollage et de l’aterrissage, vous savez...
sans avoir les ailes arrachées par plusieurs
poteaux électriques qu’il fauche au passage comme du blé. : la résistance d’un matériau par rapport à un autre est aussi dépendante de la force d’inertie appliquée vous savez.
Il achève
enfin sa course dans le rez de chaussée,
anéantissant comme par hasard l’équipe de comptables et toutes les documents qui allaient leur servir de base de travail... : le bâtiment compte cinq façades. Une chance sur 5. Ou est l’extraordinaire ?
Le 11 septembre a eu lieu, et tout le monde oublie les 2300 milliards disparus. Joli tour de passe-passe... : bah non puisque Reopen en parle...
Même le plus con des enquêteurs devrait quand même trouver des choses bizarres dans cette belle histoire... : c’est vrai. La preuve, les plus cons se sont rués chez les truffistes.
Nous, on a gardé les compétents et les intelligents. 