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Commentaire de krolik

sur Petit bréviaire des Accidents nucléaires de Saint Laurent des eaux


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krolik krolik 25 août 2012 21:58

@Leo le Sage,

Le « fameux », c’est beaucoup dire.. et puis dans les écrits de Cabanel c’est plutôt dévalorisant.

En ce qui concerne la Criirad , le problème c’est que les médias leur donnent une visibilité extraordinaire simplement pour pouvoir vendre de la frousse, les trains qui arrivent à l’heure ce n’est pas vendeur... Alors ils exploitent le filon...
Pour vous donner une idée, je remets un copier-coller à titre d’exemple d’une arnaque médiatique de la Criirad, texte déjà publié ; mais je peux en produire d’autres...
@+

« Il y a un an Arte a proposé un documentaire de Laure Noualhat de »Libé« sur les déchets radioactifs.
Documentaire mémorable par certains passages.
Enquêtant sur des pollutions nucléaires dans l’Oural, sur la rivière Techa, suite à différents accidents nucléaires historiques. On voit un technicien Criirad gambader avec un compteur Geiger à la main.
Il est sensé se balader sur un terrain fortement contaminé. Dans ce cas la moindre des choses est de porter des sur bottes en plastique et une blouse, pour que tout cela puisse ensuite aller dans les déchets nucléaires à retraiter (incinérer-ça se fait- ou laverie spécialisée) cela a surtout l’avantage de ne pas contaminer le voisinage avec ses vêtements et ses chaussures. Point de tout cela. Il ne porte pas de dosimètre, il ne sait pas s’il se fait griller ou non. Il déplace son compteur un peu n’importe où, au sol, plus haut. Alors que lorsque l’on fait une telle mesure il y a une hauteur réglementaire à adopter de telle façon que l’on sache de quoi on parle, en principe (sauf erreur) c’est 80cm la hauteur des gonades, les parties les plus sensibles aux radiations. Son compteur grésille à fond, l’aiguille est à saturation. Lorsque l’on emploie un voltmètre, on règle le calibre sur une valeur adéquate, si l’on veut mesurer du 240 volts, on se met sur le calibre 600V, et pas sur le calibre 20V, sinon on ne mesure rien. C’est ce qu’il fait, le compteur n’a pas le bon calibre, le technicien ne peut rien mesurer. On voit que l’aiguille est dans le rouge !! Terrible, atroce.. !Sauf que le rouge en question ça ne sert uniquement que pour vérifier la charge de la batterie de l’appareil. Enfin de l’enfumage complet du pauvre téléspectateur.
Le technicien fait un prélèvement de terre, il faut cela à mains nues, alors que la moindre des choses serait de mettre des gants. Il met son prélèvement dans un emballage qui n’est conforme à aucun standard. Et il exporte cela de France en Russie, sans demander aucune autorisation. L’importation de déchets nucléaires est interdite en France, c’est la plus grosse amende prévue par le Code Pénal dans les 8 millions d’euros.
Arrivé dans son labo du côté de Valence il ressort son prélèvement à mains nues pour analyses. Et là il trouve des becquerels de césium.
Mais que devient son prélèvement ? Le remet-il à l’ANDRA comme la Loi le prévoit ? Ou ce prélèvement va-t-il constituer un élément dans un stockage pirate de déchets nucléaires hors du contrôle des autorités, ou finir dans un fossé du coin ?

Mais je vais terminer avec l’histoire fabuleuse du type de la Criirad qui importe des déchets nucléaires en France en provenance de l’Oural.
Il faut savoir qu’il y a une réglementation européenne sur la radioprotection, c’est la directive de l’UE publiée au JO de l’UE le 29 juin 1996 (114 pages je peux vous la mettre à disposition), 10 ans après Tchernobyl (les rédacteurs ont fait attention à ce qu’ils écrivaient...), la synthèse de 60 années de recherches en radioprotection et de milliers d’études dans le monde.
On peut disposer chez soi, sans déclaration particulière 10kBq de césium 137 à condition que la concentration de ce radioisotope soit inférieure à 10kBq/kg. Et comme cela il y un tableau qui donne les valeurs max admissibles, isotope après isotope. Heureusement qu’il y a une limite inférieure à la déclaration, ça permet d’avoir chez soi un réveil matin avec des aiguilles phosphorescentes, ou un morceau de granite breton.
Si l’on reprend la vidéo de l’émission de Laure Noualhat, et que l’on estime la quantité de terre/boue prélevée, de l’ordre à vue de nez de 2 kg, avec une concentration de 4kBq/kg..
Soit inférieur à ce qui peut être assimilé à un déchet.
Donc ce déchet sensé être ramené en catimini, ce n’était rien du tout !
C’est de l’enfumage complet du péquin moyen. »


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