Ou, de ce jour même :
http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/250812/affaire-de-larc-pourquoi-sen-souvenir-ii
Affaire de l’ARC : pourquoi s’en souvenir (II)
Le 25 août 2012, TopMédias écrit « Jean-Luc Delarue est mort d’un cancer à 48 ans ».
Delarue souffrait d’un cancer de l’estomac et du péritoine.
Malheureusement, Jean-Luc Delarue n’est pas la seule victime du cancer,
loin de là. Autour de cent cinquante mille personnes meurent de cancer
tous les ans en France. Soit, 2.3 pour mille de la population. Le cancer
est donc à ce jour la première source de mortalité dans le pays. Or les
statistiques ne semblent pas indiquer une véritable amélioration
progressive de cette situation, malgré les annonces médiatisées de
possibles découvertes et de nouvelles thérapies. Quels sont les
résultats concrets de la recherche sur le cancer, alors qu’il s’agit
d’un sujet crucial pour la vie de la grande majorité de la population ?
Le 25 août également, Boursorama annonce « La zone euro va tout droit vers la récession au troisième trimestre ».
Que deviendra la santé des citoyens, en dehors de quelques
super-riches ? Raison de plus pour ne pas oublier les détournements à
vaste échelle de l’argent destiné à la recherche sur le cancer,
découverts au cours de l’instruction de l’affaire de l’ARC (Association
pour la Recherche sur le cancer) il y a une quinzaine d’années et
rappelés récemment sur ce blog dans notre article « Affaire de l’ARC : pourquoi s’en souvenir (I) ». Ou encore, sur le blog La Science du XXI Siècle, dans nos articles « Affaire de l’ARC - L’appel des 777 scientifiques » et « Affaire de l’ARC - Le SOS de 1000 chercheurs ».
Comment une telle dérive comptable a-t-elle pu échapper aux coupoles
scientifiques représentées au Conseil d’administration de l’ARC ? Et
comment plus de mille chercheurs ont-ils pu en arriver à soutenir
publiquement l’alors président de l’ARC, d’abord début 1995 contre un
rapport de l’Inspection Générale des Finances, ensuite en septembre de
la même année alors que la Cour des Comptes venait de rendre ses
constatations provisoires ? A quand un examen critique transparent de ce
mode de comportement collectif et institutionnel ?
[la suite, sur le lien http://blogs.mediapart.fr/blog/scientia/250812/affaire-de-larc-pourquoi-sen-souvenir-ii ]
Cordialement
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
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