Bonjour Caroline,
Au delà du « sexe », voilà comment la société construit le « genre » dès le plus jeune âge… et quand je pense que la quasi-totalité des intervenants de ce site déblatèrent sur les « gender studies » ! il faut vraiment être « aveugle » (pour être gentille…), de mauvaise foi ou profondément sexiste pour ne pas voir l’évidence, ce que vous écrivez :
« on transmet très tôt à ses enfants cette exigence du toujours plus : toujours plus belle, plus séduisante, plus enviée… »,
« Habillement suggestif, jeu de la séduction, banalisation de la sexualité, conditionnement à des standards de beauté uniques… »,
« Dans le modèle relationnel véhiculé par les médias, on trouve des rapports hommes/femmes stéréotypés (femme sexy mais soumise, homme forcément dominateur) : des images de femmes-objets adultes, dénudées et sensuelles… ».
Et enfin, « La formation identitaire des filles se fonde essentiellement sur l’apparence », « Le souci de l’image corporelle, la tenue vestimentaire, la volonté d’imiter le monde de la femme-objet adulte « vendue » par les médias dépassent en importance les préoccupations scolaires et culturelles », etc.
… sans oublier que « Les dégâts multiples causés sur les jeunes, ados, pré-ados, enfants, par la folie de l’hypersexualisation précoce sont multiples et dramatiques ».
Alors, les « pistes », les « solutions » demandez-vous ? commencer par prendre conscience du dressage pernicieux qu’inculquent les codes sociaux de genre dans tous les recoins de la vie sociale et ne pas être dupe du patriarcat machiste qui s’étale partout sans vergogne, aidé par une logomachie efficace, longuement mûrie en France à l’ombre de la sympathique « gauloiserie » à la française et de l’un des machismes les plus puissants d’Europe…
Bon courage pour le fil de commentaires… 