1. ETAT DES LIEUX DE LA POLITIQUE DES PARTIS DITS TRADITIONNELS
2. BIPARTISME, UTILITE DES EXTREMES ET CENTRE
1.ETAT DES LIEUX DE LA POLITIQUE DES PARTIS DITS TRADITIONNELS
Des qu’on se separe du centre, on vend un produit, une promesse. Le probleme, c’est que cette promesse, il faut la tenir -en theorie- (ex : reduction d’impot de Chirac) et pour la tenir, il faut taper dans la caisse de l’Etat.
En 1980, Raymond Barre presente le dernier budget en equilibre sous le mandat de Giscard d’Estaing. Depuis 1981 et la mise a l’ecart du centre de la vie politique, les deux grands partis de droite et de gauche se sont tirailles n’ayant toujours qu’un objectif majeur : les echeances electorales suivantes. L’interet du pays ne comptait plus et ne compte plus car meme si Mr Cope se felicite de presenter un budget avec un deficit en baisse par rapport a 2005, il oublie qu’un deficit reste un deficit et celui du budget 2007 rajoutera donc plus de 36 milliards d’euros a la dette actuelle de plus de 1200 milliards si je ne me trompe.
2.BIPARTISME, UTILITE DES EXTREMES ET CENTRE
Les partis traditionnels sont donc deraissonnables d’apres ce qu’ils nous ont montre lors des 25 dernieres annees. Ainsi, seul un consensus au centre pourra faire accepter au peuple les grandes reformes que le pays doit mener rapidement afin de ne pas derailler. Seul un consensus au centre refusera de faire des cadeaux a des parties de la population pour gagner une election. Seul un consensus au centre permettra d’eviter d’avoir la moitie des francais dans la rue a chaque reforme.
Quant aux extremes qui sont bien implantes en France, ils empechent le bipartisme. Ils sont la pour emettre un point de vue qui doit prendre sa part sur la place publique plutot que par voies souterraines. Et surtout, les extremes sont la pour se contre-balancer, pour eviter le bipartisme qui donnerait une politique binaire et donc pour retablir le pouvoir au centre. Par exemple, si l’extreme-gauche n’existait pas, la politique des gouvernements de Chirac depuis 2002 aurait pu devier vers l’ultra-liberalisme mais l’extreme-gauche faisant entendre sa voix par ses representants et par la rue a permis d’endiguer les exces (ex : crise du CPE).
Alors, pour finir, voter au centre ne serait-il le seul vote de raison ?