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Commentaire de Morpheus

sur 11 Septembre : La terreur médiatique


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Morpheus Morpheus 27 août 2012 18:02

Oui, je trouve d’ailleurs très piquant la comparaison entre les attentats du 11 septembre et l’affaire Dreyfus par Mediapart.

Dans les deux cas, il s’agit avant tout d’une affaire d’état, scellée et manipulée sous le sceau du secret (d’état), avec comme prétexte la sécurité nationale. Dans les deux cas, les faits sont manipulés par des intérêts particuliers. Dans l’affaire Dreyfus, le ministre de la guerre, violemment pris à parti par la presse pour son incompétence, se saisis de cette affaire d’espionnage pour redorer son blason. Il diligente deux enquêtes devant rapidement trouver un coupable. Celui-ci sera le capitaine Dreyfus. Ensuite, en dépits d’éléments nouveaux, il n’est pas question pour l’armée de revenir sur leur jugement : ce qui est fait est fait, et ils persévèrent donc dans l’erreur. Ce n’est que par hasard que Piquarts mettra la main sur des documents qui permettront de trouver le vrai coupable, Esterhasy, et permettra d’innocenter, plus tard, Dreyfus.

Dans les attentats du 11 septembre, les intérêts particuliers sont également remarquables, et à plus d’un titre. Tout d’abord, l’administration Bush, après une année de pouvoir, n’a absolument rien fait de son programme, et la cote du président est en chute libre. L’affaire est, comme par hasard, une aubaine pour cette administration. Qui plus est, après avoir en 2000 écrit et publié un ouvrage, le PNAC, dans lequel il est mentionné que pour parvenir à accomplir leurs projets de domination américaine pour un « nouveau siècle américain », il y avait peu de probabilité que les choses puisse avancer vite, « à moins que se produise un nouveau événement de type Pearl Harbor ». Ce document est co-signé par plusieurs membres éminent du gouvernement. Devins ? Chanceux ? Opportunistes ? ... ou organisateurs ? ...

D’autres intérêts privés sont présent dans le cas du 11 septembre : l’armée, dont le budget est envisagé à la baisse, et dont le ministre de tutelle est mis sur la sellette considérant la disparition mystérieuse de sommes astronomiques (en milliards de $). Étrangement, et malencontreusement, les documents afférant à cette enquête vont disparaître dans l’aile du Pentagone détruite par l’attentat qui le frappe, ainsi que dans l’effondrement de la tour n°7 du World Trade Center, jamais touchée par un avion, mais néanmoins effondrée mystérieusement, à 17h20, l’après-midi du 11 septembre 2001 ...

J’oublie, au passage, les intérêts pétrolier et financier, les industries de la reconstruction, le besoin de faire passer le « patriot act » (une loi liberticide anticonstitutionnelle qui ne serait JAMAIS passée au USA sans l’avènement de cet événement « fortuit ».

Bref, poser la question « à qui profite le crime ? » pose un risque énorme : un grand nombre de gens et d’institutions profitent, directement et indirectement, de cet événement. Alors beaucoup pensent qu’il est impensable que tous ces gens soient impliqués, de quelque manière que ce soit, dans l’organisation de ces attentats. Ils refusent d’admettre que, dans notre monde, qui a vu les camps d’extermination nazi, le pire est non seulement probable, mais souvent prévisible. Ils refusent d’admettre que ceux qu’ils ont considéré comme « les bons » pendant des décennies soient en réalité les architectes cyniques du pire.

Mieux vaut une mauvaise fable, un mythe grotesque, qu’une réalité par trop amère. Alors que fait-on pour défendre un mythe ? On crie au blasphème à l’encontre de tous ceux qui osent affirmer que toutes ces histoires ne tiennent pas debout.

Tout ceci n’est qu’une question de croyances. L’homme est un animal religieux : ce qui lui importe, n’est pas le savoir ni la vérité, mais la croyance, la certitude. On ne peut pas discuter avec un croyant. On ne peut discuter qu’avec des sceptiques. Par conséquent, les sceptiques sont condamnés à n’avoir des échanges constructif qu’entre eux, et éventuellement avec des non croyants, même s’ils ne sont pas (encore) sceptiques par nature.


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