Rapellons que les LGBT ont jusqu’à présent exactement les mêmes droits que les autres. Ils peuvent se marier avec une personne de l’autre sexe dès qu’ils le souhaitent. Il s’agît ici de leur ouvrir un droit spécifique, ce qui est en soi une rupture de l’égalité républicaine. Le droit qu’ils exigent n’intéresse en effet qu’eux. Le fait que la loi s’introduise dans la chambre à coucher des gens pour déterminer des textes en fonction de ce qu’ils y font est en soi assez inquiétant.
Par petites touche, l’union de deux personne devient une simple niche fiscale avec de moins en moins des responsabilités qu’elle entrainait. L’état prenait en compte une réalité anthropologique : la structure familliale stable et durable constitue une protection pour les plus faibles ( enfants, parents âgés époux gagnant moins), responsabilité qui entraine la prise en charge par la famille d’une solidarité que l’état n’a pas a assumer. Du coup, il accordait des avantages. La tendance est de généraliser ces avantages en déchargeant les gens de l’aspect responsabilité solidarité.
Mieux, en ayant fragilisé à l’extrême toutes les protection des plus faibles dans la famille, l’état finance en fait la précarité familliale. Une famille qui se « redécompose » est suseptible d’obtenir beaucoup plus d’argent qu’une famille stable. On s’achemine vers un financement par la collectivité de modes de vie « post moderne ». On a vu aux Etats Unis comment les aides de ce type ont conduit les familles noires pauvres à une décomposition totale. Il devenait fiscalement trop couteux pour les pères de rester à la maison....
Ces comportements sont très favorables au final pour des hommes, plutot a l’abri de leur besoin financièrement et culturellement.
L’expérience universelle est qu’a peu prêt tous les modèles familliaux existent dans le monde. Une loi du genre est que le plus favorable aux hommes ayant un peu de pouvoir ou d’argent est la polygamie ; Toutes les réformes successives vont dans le même sens et avec le même résultat. Le financement par la collectivité d’une polygamie étagée dans le temps, essentiellement au bénéfice des hommes des classe moyennes supèrieures. Ici on veut étendre ce modèle aux LGBT. Les résultats sont déjà là : la majorité des « nouveaux pauvres » sont des femmes divorcées qui ont « obtenu la garde des enfants ». La majorité des divorcés remariés sont des hommes au top de leur carrière épousant des petites jeunes. La gauche présente en général ceci comme un grand progrès pour les femmes....
Dans ce contexte, la loi qui interdisait de marier des gens à l’église avant la Mairie parait complètement obsolète. Etant entendu que le mariage religieux n’a aucune portée juridique,on ne voit pas pourquoi il devrait dépendre d’un mariage civil qui lui a de moins en moins de portée symbolique.
A budget contraint, ouvrir de nouveau droit à de nouvelles catégories revient à diminuer ceux des autres. En gros au lieu de mettre plus d’argent sur les plus pauvres, on va mieux financer de nouvelles catégories de « couples ». Sociologiquement, on sait à nouveau que les principaux bénéficiaires seront des hommes des classes moyennes sup. Les plus « émancipés sexuellement » et les moins contraint par leur milieux. Je ne voit pas l’urgence sociale.
Enfin au delà des priorités sociales il y a la question de la liberté de consience. Oui ce que l’on nous demande, c’est de dégager des fonds pour financer la vie postmoderne de la classe moyenne « cool » au détriment des pauvres. mais ce n’est peut être pas le plus grave.
Tous ces textes, ajouté à celui sur la monstruosité, du point de vue de la langue française, qu’est « l’homophobie », veulent nous contraindre à croire que tous se vaut. Or, ce n’est pas une vérité scientifique. ¨ Pis encore que s’introduire dans les chambres à coucher, l’état veut nous obliger à « croire ».
Je rapelle que pour des chrétiens, il est hors de question de stigmatiser, sans même parler de violenter des gens à raison de leurs comportement sexuels ou non. En revanche, il est une chose qui se nomme le péché. Par exemple aimer trop l’argent, paresser, être orgeuilleux, l’impureté (une sexualité qui rduit l’autre à l’état d’objet, indépendamment du reste de son sexe..) etc...Tous les gens sont considérés comme pécheurs est sont appellés à s’accepter eux même et les uns les autres commes tels. C’est pour cela que les homo ont toute leur place dans l’église comme n’importe quel pratiquant le sait bien.
Ce sont des positions souples, modernes, ouvertes et tolérantes, beaucoup plus que ces ensembles de textes qui visent à constituer les LGBT en catégories spécifiques relevant d’un droit spécifique et qui pour le coup, sont en réalité en cela profondément « homophobe ».
Aujourd’hui, on ne sait guère si l’homosexualité est le fait d’un libre choix individuel, le résultat d’une déformation du désir mimétique dans le cadre de famille ou la différenciation homme femme chez les parents est inversée ou une insuffisance d’hormone mâle pendant la gestation entre les 6 et 8 ème mois de grossesse, toutes théories qui ont pignon sur rue, mais on veut nous obliger à croire que c’est exactement la même chose que l’hétérosexualité.
Je ne suis même pas sur que beaucoup de catholiques ne réagissent pas par réflexe plus que par réflexion sur cette question. En revanche, je crois comprendre que les protestants, et notamment les évangéliques, qui sont particulièrement attaché à la liberté de consience pour des raisons historiques, comprennent bien, eux, où on veut les mener. Aprés quoi ? On va censurer nos bible qui présentent le couple homme femme comme un plan de Dieu pour l’humanité ? comme on expurge la literrature classique au nom du politiquement correcte dans certaines facs américaines ?
Chacun des textes évoqués, prit séparément peut semble relativement anodin. Interdiction de se marier religieusement sans le consentement de l’administration, délit d’homophobie, droits spécifiques contraire à l’égalité républiciane pour certaine personnes en fonction de leur mode de sexualité, affichage d’une obligation légale de croire à l’exacte similitude de toutes les formes de sexualité. Pris dans leur ensemble, ils tombent à mon avis dans la catégorie définie par la déclaration des droits de l’homme comme de l’oppression. Leur résultat prévisible n’est sans doute pas « l’insurrection » prévue par la loi mais un délitement supplémentaire du lien entre l’état et une large catégorie de citoyens qui est peut être plus dangeureuse encore à long terme.
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