Au l’opposé des multiples échecs de nos politiques,
incapables de freiner le recul de notre pays dans de nombreux domaines
(chômage, industrie, dette publique, image de la France dans le monde dégradée
par suivisme des Anglo-saxons, liberté d’expression …), la politique de
sécurité routière est un grand succès. Le risque au km parcouru en voiture a
été divisé par 10 en 40 ans. La petite minorité de conducteurs dangereux se voit
taxer lourdement puis retirer le droit de conduire, ce qui est excellent pour
la sécurité de tous (y compris la sécurité des chauffards et autres criminels
de la route). Cette politique a bien sûr des inconvénients, sans commune mesure
avec ses avantages, inconvénients que les râleurs compulsifs ne cessent de
souligner. A noter que s’ils peuvent râler, c’est qu’ils sont encore en vie,
grâce peut-être à la politique de sécurité routière. La prochaine étape sera de
discipliner les conducteurs des 2 roues qui payent encore un trop lourd tribut
sur les routes (risque mort x 20 / voiture). Il faut leur apprendre à respecter
les limitations de vitesse. Il faut donc les flasher sans pitié jusqu’à ce qu’ils
comprennent. Et frapper très lourdement les conducteurs de poids lourds délinquants :
j’ai crevé avant-hier sur l’autoroute qui descend vers Nice Nord. Descente très
dangereuse. J’ai trouvé un refuge pour attendre la dépanneuse (pas de bande d’arrêt
d’urgence car voie de freinage pour poids lourds avec bac à sable). Durant 15 mn, les
poids lourds me frôlaient à 1m ce qui me permettait d’apprécier leur vitesse. 29
sur 30 respectent la limitation, mais 1 sur 30 dévale la pente à 100 km/h. J’ai
regretté qu’il n’y ait pas de radar pour stopper ce danger public.