@ Aldous :
Vous avez raison, je corrige : le prépuce comme la peau est un organe.
Sur les conséquences de la circoncision, je n’ai pas trouvé de documentation aussi affirmative que ce que vous dites, au sujet des perturbations psychiques générées par cette pratique.
Mais je suis d’accord avec le constat que c’est la sexualité dans sa représentation organique qui est atteinte. On ne coupe pas un lobe d’oreille. Cela est un problème en soi. Par contre je n’associerais pas dsk à la circoncision. Il y a des criminel sexuel non circoncis, le lien de cause à effet n’est pas patent.
Ce que vous dites est toutefois très lié à la question centrale de mon article, qui est : les parents peuvent-il éduquer leurs enfants sans qu’un juge décide pour eux de ce qui est bon ou non ? En principe oui.
Mais si la circoncision (ou le piercing des lobes d’oreilles comme ce nouveau cas en Allemagne) est considérée comme une maltraitance de même type que l’excision, les parents ont-ils la liberté de la faire pratiquer sur leur enfant ? En principe non.
D’un côté il y a la liberté d’éduquer, de l’autre la préservation de l’intégrité, et au milieu un juge qui a fait basculer d’un côté une pratique qui ne fait pas consensus en terme de maltraitance et dont la motivation hygiéniste est à mes yeux insuffisante pour la fonder (surtout qu’il y a 2’000 ou 3’000 ans, l’hygiène d’une intervention ne devait pas être le top).