Sachant qu’il susciterai de nombreuses réactions, j’ai appuyé cet article anti-Chavez à la modération. Je crois qu’il serait inutile et fastidieux de réfuter un à un les « arguments » repris par l’auteur à l’opposition libérale vénézuélienne. Et j’irai plus loin : combien même cet article serait le reflet assez fidèle de la réalité, je soutiendrai encore Chavez.
Parce qu’il est un digne représentant de son peuple. Parce qu’il défend les intérêts et l’indépendance de sa Nation. Parce qu’il a une vision pour le développement de son pays. Parce que le peuple, de plus en plus, s’alphabétise, a accès aux soins médicaux et a des logements dignes. Parce qu’il participe d’un monde multipolaire qui fait barrage à la volonté hégémonique étasunienne. Parce qu’à tout prendre, mieux vaut un militaire patriote, fier et droit, qu’un nain technocrate inféodé aux puissances d’argent transnationales.
Et si vraiment Chavez veut renforcer son pouvoir dans le pays, n’est-ce pas déjà en prévision des troubles et des menaces intérieures et extérieures qu’aura à affronter son successeur ? Car n’en doutons pas, l’après Chavez sera une période propice aux manipulations et aux coups de force de l’oligarchie capitaliste vénézuélienne et de Washington : Chavez, à la différence de l’auteur, vit dans le monde réel et il sait que ces forces s’engouffreront dans la moindre faille pour reprendre la main sur le pays au monde qui posséderait les plus importantes réserves de pétrole.
Et puis je ne sais pas, vous, mais moi quand je constate la servilité et la traîtrise de nos dirigeants, je ne me peux m’empêcher d’éprouver une grande affection pour le « dictateur » bolivarien...