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Commentaire de Christian Labrune

sur De l'idéologie dominante, de la gouvernance globale et du néo-totalitarisme à travers l'opération « Pussy riot »


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Christian Labrune Christian Labrune 2 septembre 2012 23:19

Jean-Michel Lemonnier

Vous ai-je jamais dit qu’il n’y avait pas de manipulation médiatique ? On a dû beaucoup en parler puisqu’il en est question ici. Je n’ai entendu que deux ou trois brèves allusions aux infos de France culture, qui ne m’ont pas laissé un souvenir très précis. Je ne regarde jamais la télévision. Mais comme il y a eu sur AgoraVox cinq ou six articles pour un fait divers jugé par leurs auteurs tout à fait dépourvu d’intérêt, on serait tout aussi bien fondé à se demander qui les manipule !

A l’époque bénie de Léonid Brejnev où en envoyait dans les prisons et les hôpitaux psychiatriques les dissidents russes, il y avait aussi une mobilisation en occident. On en parlait beaucoup - pas tant que ça il est vrai dans « l’Huma » !- et des pétitions circulaient. Fallait-il refuser des les signer pour ne pas faire je jeu de ces chiens d’anticommunistes ? Tous ces dissidents méritaient-ils le sort abject qui leur était réservé ? Soljénitsyne - que je n’apprécie guère - et que la gauche française a quelque peu critiqué, rien n’empêcherait que vous le portassiez aujourd’hui au pinâcle : ce qu’il souhaitait et qui horrifiait quelque peu ici : la Russie éternelle, l’alliance du césarisme et de l’orthodoxie, c’est très précisément ce qu’est en train de réaliser le camarade Poutine ; et c’est ça, cette monstrueuse régression que, par un curieux retournement des choses, vous êtes en train maintenant d’approuver allègrement. Il est vrai qu’on n’est pas des Russes, et que c’est peut-être une bonne chose pour nous, bien je n’en puisse voir la raison : le malheur des uns peut quelquefois faire le bonheur des autres ! Mais il faut cesser alors de gémir sur les guerres et les horreurs ici et là dans le monde. Prendre la défense du régime de Poutine, c’est être cynique, et il vaut mieux consentir à l’être jusqu’au bout, renoncer à la tartufferie des prétentions morales en politique.


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