@emphyrio
Il me semble qu’il conviendrait tout de même, à propos d’Israël, d’éviter d’écrire n’importe quoi. Les réfugiés qui ne deviendront des « palestiniens » qu’après la guerre des six jours, selon les historiens, étaient entre quatre cents et six cent mille. Leur objectif était seulement de prendre le large en attendant que les armées arabes aient eu le temps de procéder à ce qu’on appellera plus tard un « nettoyage ethnique ». L’idéologie du tonton d’Arafat, le grand mufti qui était allé supplier sans succès adolf Hitler de bien vouloir exporter dans la région les méthodes de la solution finale, prévalait à cette époque chez beaucoup d’idéologues arabes. Si les futurs « Palestiniens » avaient été un peu moins cons et s’étaient efforcés de s’entendre avec les Juifs à ce moment-là, au lieu de vouloir en découdre par la violence, on n’aurait jamais connu les camps indéfiniment prolongés par les voisins arabes afin de pouvoir continuer à gratter l’abcès purulent de l’antisémitisme. Surtout évidemment après 67 et l’invention par la propagande soviétique du mythe palestinien, lequel a fini par remplacer, dans la mauvaise conscience des bourgeois nantis européens la figure christique de l’ouvrier prolétaire - en voie de disparition - crucifié pour la plus grande gloire des capitalistes.
L’Amérique a absorbé des millions de réfugiés venus de toute les régions du monde, l’Europe a également su faire cet effort, et les enfants des réfugiés, bien évidemment, cessent d’être des « réfugiés ». Vos huit millions de réfugiés, c’est-à-dire l’équivalent de la population d’Israël, Juifs et Arabes confondus, cela résulte d’un décomptage spécifique à cette région et tout à fait vicieusement inventé pour la circonstance. Nulle part ailleurs dans le monde, lorsqu’il y a des mouvements de population, le statut de réfugié n’est héréditaire. Evitez donc, si vous voulez parler de ces questions, de prendre l’interlocuteur pour un abruti qui gobera n’importe quel article de propagande.
Dans la première réponse que je vous avais faite, c’était beaucoup plus long et plus minutieusement argumenté, mais je ne voudrais pas que la même panne me contraigne à recommencer une troisème mouture. Vous voudrez bien excuser les maladresses, mon clavier marche à peu près comme un cul-de-jatte sur un sentier de montagne.