pourquoi pas d’intervention ?
c’est ressorti cet été :
« Le régime dispose d’un armement chimique important basé sur trois éléments centraux : une artillerie chimique considérable, des bombes chimiques portées par avion et des armes balistiques armées de têtes chimiques », explique Jean-François Daguzan, directeur adjoint de laFondation pour la recherche stratégique et directeur de la revueSécurité globale. Il s’agit notamment de gaz sarin et autres gaz innervants, ou de gaz moutarde.
Selon les experts, ces stocks datent des années 1970. « Cet arsenal a été construit sur une trentaine d’années, notamment après la guerre du Golan, essentiellement pour compenser la faiblesse stratégique syrienne par rapport à l’armement nucléaire israélien ; et sans doute aussi pour dissuader la Turquie quand les relations entre les deux pays étaient détestables dans les années 90 », ajoute-t-il.
or j’’avais évoqué le problème en NOVEMBRE dernier déjà.
extrait :
Et tout cela on le sait, les services secrets de tous les pays le savent. Reste à savoir en ce cas pourquoi la France aurait cherché à se rapprocher de cet autre dictateur sanglant rendu inattaquable militairement. Pour certains, pour lui vendre des choses, c’est sûr mais pas seulement : ce ne serait aussi qu’une résultante supplémentaire de la guerre intestine que continuent à se livrer Chirac et Sarkozy nous assure Vincent Jauvert : « c’est donc tout naturellement en Syrie que, devenu président, Sarkozy veut marquer sa rupture la plus brutale avec l’ère Chirac. Depuis la mort de Hariri, le vieux président est devenu l’ennemi juré de Bachar al-Assad. Cette haine - et la politique d’isolement qui va avec -, Jacques Chirac entend la transmettre à son successeur. En mai 2007, durant la passation de pouvoir, il organise une rencontre entre Nicolas Sarkozy et le fils de son ami assassiné, Saad Hariri. Le nouvel élu se prête à l’exercice mais, au même moment, charge Claude Guéant de reprendre langue en catimini avec le régime syrien. L’espion Chaoukat étant en disgrâce, le secrétaire général de l’Elysée recourt aux services d’un personnage tout aussi controversé, aujourd’hui mis en examen dans l’enquête sur l’attentat de Karachi, l’homme d’affaires libanais Ziad Takieddine. « C’est lui qui nous a fait passer le message que la Syrie aimerait reprendre contact avec nous », racontera-t-il plus tard à « Libération ». Un contact aux vues commerciales évidentes. Un Takkiedine qui en a décidément à dire.... ou à attaquer Balladur.... et Sarkozy
quant aux armes... et leur provenance...
Des armes venues d’Iran, par avion ou par cargo, et redistribuées au Hamas via l’Egypte, tel celles saisiessur le Victoria, intercepté en mars dernier encore par les israéliens avec 50 tonnes de munitions à bord. Dont six redoutables missiles C-704 NASR-1, des missiles air-surface (ou sol-surface) pouvant être utlisés également sur les nouveaux Mig-29 et les Mig-31 achetés par la Syrie ; comme sur des affuts terrestres... Saisis sur un bateau plutôt embarrassant : il appartenait bien à une compagnie allemande mais avait été affrétée par une compagnie française bien connue, la CMA CGM, de Jacques Saadé, au départ »très introduit chez les chiraquiens et békés antillais« , et qui a depuis viré de bord en bon gestionnaire plutôt autoritaire : »après avoir été proche de Jacques Chirac (par l’entremise de l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri), Jacques Saadé est désormais des voyages de Nicolas Sarkozy à l’étranger" disait-on alors (depuis le temps s’est assombri parait-il aussi). Or en France, sur la saisie du Victoria, fort peu avait fuité... affrêteur oblige, sans doute : promu commandeur de la légion d’honneur en 2008, et présenté comme pourvoyeur d’armes en 2011, voilà qui ne le fait pas trop, à vrai dire. Quoiqu’on ne puisse rien prouver sur une quelconque responsabilité du transporteur dans cette affaire.