deux liens intéressants :
premier lien
la filière thorium expliquée par le CEA pour comprendre qu’il s’agit ni plus ni moins de continuer la filière plutonium...
http://nucleaire.cea.fr/fr/nucleaire_futur/autres_voies.htm
extrait
Les filières à base de thorium sont donc comparables aux filières à
uranium en ce qui concerne les produits de fission et les quantités
d’actinides à très long terme ; ils sont intéressants pour le
dimensionnement « thermique » des stockages, mais présentent des
inconvénients certains pour la fabrication des combustibles solides
après retraitement (le problème est toutefois le même pour les cycles de
« Gen. IV » avec recyclage intégral des actinides, puisqu’il
faudra fabriquer de nouveau le combustible en passant aussi en
téléopération). Leur principal intérêt réside dans
l’augmentation des ressources ; intérêt à échéance très lointaine si les
filières uranium à spectre rapide se développent normalement, à
échéance plus rapprochée dans le cas contraire. Sous certaines
conditions, évoquées plus haut, ils permettraient de réduire fortement
les quantités d’actinides mineurs et, de ce fait, de réduire la charge
thermique des verres (durées d’entreposage d’attente et dimensionnement
du stockage géologique). Dans un tel scénario, où l’on postulerait
l’échec des filières à spectre rapide, le thorium ne peut trouver sa
place que dans une filière à spectre thermique capable d’être
auto-entretenue :la plus attrayante est la filière à sels de
combustibles fondus. Le système nucléaire serait alors le suivant :
- Un parc de réacteurs à eau produisant du plutonium ;
- Un parc de réacteurs à sels fondus à neutrons thermiques, amorcés avec le plutonium produit dans les premiers.
l’autre lien
le compte-rendu sur le Financement des charges nucléaires de long terme
où l’on parle en milliards d’euros bien entendu !!!
et pour 124 installations nucléaires de base dont 6 « secrètes »... et non pas « seulement » 58 réacteurs...
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/la-fable-du-thorium-122188
le nucléaire, notre caviar à nous qu’on a, et même qu’on en bouffe tous les jours, pour l’éternité