on ne risque pas de rouvrir nos mines de charbon, on a bien pris soin de les noyer.
Je rappelles aux jeunes génerations que le tout premier ancêtre de l’Union Europeenne etait la Communauté pour le Charbon et l’Acier, financée par l’argent de la CIA et qui a permit a nos glorieux Pères Fondateurs de l’Europe de liquider le charbon et les siderurgies françaises et allemandes.
Rappelons que cette liquidation de l’industrie lourde allemande (et collabo française) faisait partie des objectifs des USA (nos ’alliés’) visant à empecher qu’une puissance europeenne puisse emerger de nouveau.
Cela devait s’accompagnait d’une fragmentation du territoire qui n’a été realisé qu’avec la régionalisation chère à l’UE.
A l’époque on consommait enormement de charbon, pour l’industrie, le ferroviaire et le chauffage.
Si bien que la France a longtemps ete obligée d’IMPORTER DU CHARBON US, plus cher.
Pour sortir de cette dependence, de Gaule a promu le nucleaire et la recherche de petrole dans les colonies.
L’autre motivation de ces fermetures etait que les mineurs etaient le fer de lance des revolutions proletariennes.
Une fois le charbon et l’acier liquidé , la communauté du charbon et de l’acier est devenue la CEE, et elle a liquidé la souveraineté economique des pays européens en leur interdisant d’emprunter a leur banque centrale sans interet. Ce fut la naissance de la dette publique.
Dès que la dette publique a gonflé au point de paralyser l’action publique, on a introduit une union monétaire afin que aucun pays ne puisse s’echapper du piege bancaire en fesant des devaluations competitives.
Aujourd’hui nous assistons au coup d’etat federal, par la mise en commun des dettes publiques après avoir renfloué les banques privées.
C’est une pratique qu’on a déja vu à l’oeuvre avec le scandale du credit lyonnais : on scinde la banque en deux. Une banque avec les actifs sains, une avec les actifs pourris, laquelle est vouée à faire disparaitre.
Sauf que les actifs pourris, ici, c’est pour les etats-nations.
Le holdup du sciecle, comme on dit chez Goldman Sachs...