Ceux qui parlent « d’obscurantisme » ont généralement la vue si courte et embuée qu’ils ne voient que ténèbres dans ce qui est au contraire profondeur.
Et quel affront pour l’intelligence que de devoir supporter ici les
poncifs de quelques esprits-nains à peine capables de régurgiter
correctement leurs évangiles pré-mâchés. Toujours à brandir leurs vieux
concepts de dominés : l’illusion de la liberté, le mensonge de l’égalité.
Vous n’êtes pas des « Egaux », vous êtes des esclaves, et votre « liberté »
n’est plus qu’un gigantesque nihilisme aussi monstrueux que
destructeur.
« Ce n’est pas par la satisfaction du désir que s’obtient la liberté, mais par la destruction du désir. » (Epictète)
Jamais dans l’Histoire on ne mit autant de volonté à faire de l’Homme
une bête. Jamais on ne mit tant de rage à détruire de l’intérieur les
fondements de sa propre Civilisation. Jamais on ne mit tant
d’acharnement à aplatir, à écraser l’Homme sous le rouleau-compresseur
de l’Egalité, créant ainsi un étrange semi-homme caractérisé par
l’indistinction et l’indifférenciation : des habitants-consommateurs de
hasard, des hermaphrodites poly-sexuels, des angoissés chroniques
déculturés, des semi-animaux juste soucieux de vivre selon leurs
penchants et leurs goûts particuliers. Cette désintégration de tout ce
qui fit de l’Homme un être supérieur devrait être une évidence pour les rares qui
veulent encore voir.