Hollande a démontré hier qu’il maitrisait parfaitement l’art de la
désinformation, condition incontournable pour être adoubé par l’oligarchie.
Quand quelque chose gène, on en parle pas. Le TSCG va considérablement
accélérer « l’ultra libéralisation » du pays et sa clochardisation, ainsi que
l’émasculation, se voulant irrréversible, de notre République.
Le meilleur moyen
de ne pas informer les français, afin qu’ils ne puissent se prononcer en
citoyens responsables, est de leur cacher jusqu’à l’existence même du problème.
En langue de bois ultra libérale, ça s’appelle « dire la vérité au français » !
Aucun risque que les médias ne lèvent ne serait ce qu’un coin du voile,
puisqu’ils ont été achetés précisément pour que les citoyens ne se mêlent pas de
ce qui les regarde.
Il me semble qu’on pourrait résumer l’intervention d’hier
par cette phrase : " Nous sommes au bord du gouffre, et nous allons faire un
grand pas en avant". C’est ce qu’un député de la IIIè République avair déclaré,
probablement après avoir abusé de la buvette.
Dans la même veine, Sapin a
déclaré : « Il ne s’agit pas d’austérité, mais de sérieux budgétaire ». Un grand
comique celui-là... Les 8 millions de pauvres, ceux qui ne peuvent prendre 3
repas par jour, se loger correctement ou qui renoncent aux soins de plus en
plus, apprécieront le « sérieux » de ce Gouvernement !
Concernant la
prestation (remarquable) de Jean-Luc Mélenchon hier sur LCI, les réactions de la pressel étaient courues d’avance, compte
tenu des règles figurant dans le « manuel du parfait petit désinformateur » qui
est la bible des écoles de journalisme, que pas un mot ne serait dit sur le TSCG
et les fumisteries et fourberies de la BCE.
Seul a été retenu le fait qu’Arnault et
ses semblables étaient des parasites. Cela étant, Jean-Luc a eu parfaitement
raison de parler ainsi, car c’est bien ce que sont ces gens là, qui détournent à
leur seul profit les richesses produites par leurs salariés.
Ces derniers
peuvent fort bien se passer de ces parasites, mais pas l’inverse. Voilà en quoi
consiste, mais cette fois pour de vrai, « dire la vérité » aux français.