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Commentaire de Mycroft

sur Face à la crise, il faut partager


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Mycroft 12 septembre 2012 16:02

"L’état dépense 57% du PIb, à ce stade, prendre 100% des dividendes des riches rapporte beaucoup moins qu’améliorer de 10% l’efficacité de la dépense publique. « 

Sous réserve que les dépenses publiques puissent être réduite de 10% sans qu’il y ai perte supérieur de nos ressources

 »En plus, c’est tous les ans. Car si on prend 100% aux riches, l’année d’après, il n’y a plus de riches. « 

Vous sous entendez par là que les riches ne gagnent pas de ressources chaque années ? Quand vous dites 100%, c’est 100% de leur gain ou de leur possessions ? Car il faut prendre 100% des deux, pour qu’il n’y ai plus de riche. Ce qui fait quand même une sacré somme.

 »Il n’y a plus non plus d’entreprises parce que si le capital ne rapporte rien, il n’y a plus d’investissement« 

Haaa, donc une entreprise c’est un capital ? Étrange, si on observe, c’est avant tout des travailleurs. Investir n’est pas avant tout un coût, mais un travail, une idée. Pour investir, l’apport monétaire n’est qu’une petite partie de ce qu’il faut faire (mais une petite partie qui aujourd’hui est vu comme la plus importante, simplement parce que les possédants dominent). Le gros du travail, c’est d’utiliser la somme investie utilement. Ça, c’est le job des travailleurs, scientifiques en tête. Le tout est que les gens compétent aient les coudé franche, ce qui n’est pas le cas, de part la surabondance administrative que les possédants nous ont imposé. Car l’administration n’est pas la spécialité du publique, loin de là.

 »Mais, là,il y a une solution qui est la nationalisation générale et complète de toute l’économie ; Ouf. Après ce que cela peut donner en matière économique, on a quelques exemple dans les pays de l’est et ailleurs, mais après tout, il est très possible que nous fassions beaucoup mieux. Donc, pas de procès d’intention. C’est quand même long, compliqué et risqué, surtout dans le monde actuel et avec l’interpénétration des économies. La période de transition risque de durer.« 

D’accord avec vous, mais comme on dit par chez vous, à propos d’une autre idéologie : »there is no other alternative« .

 »Avons nous le droit d’attendre alors que l’amélioration de la productivité des fonds publics : nous tend la main, n’est pas très compliquée à mettre en œuvre, rapportera beaucoup et très vite ?« 

Justement, ce n’est ni simple, ni proche, ni rentable et encore moins réaliste.

 »Non, avec 11 millions de pauvre (au moins), toute personne qui refuse cette option est suspecte d’indifférence au sort des pauvres ; Toutes personnes qui propose des solution certes envisageables, comme de réquisitionner toutes les richesses des riches, par exemple à l’étranger, est suspecte de ne pas s’intéresser concrètement aux souffrances des pauvres.
le temps qu’on aille chercher l’argent en suisse, de force, combien seront déjà morts de faim ?« 

Une guerre, ça fait des morts. Les possédants sont en guerre contre nous, ils nous pillent. Oui, les pauvres risquent de payer cette guerre chèrement, plus que les classes moyenne. Mais l’enjeu est bien plus grave : l’enjeu, c’est de gagner cette guerre. Parce que si on se contente de se rationner (vous proposer à l’état de se rationner) pour qu’on puisse mieux supporter le pillage,

 »On aligne les salaires des fonctionnaires sur ceux du privé, on met en place des outils de productivité et de contrôle, et dans l’année, on a de l’argent en veut tu en voila.« 

Suivant les branches, les salaires des fonctionnaires sont moindre par rapport à ceux du privé, notamment pour tout ce qui concerne les métiers intellectuels. Hors les métiers de la fonction publiques sont, pour un certains nombre, des métiers nécessaires au fonctionnement de la société. Réduire, par exemple, le nombre de prof n’est pas simple. Diminuer les salaires des profs rendra ce métier encore moins attractif qu’il ne l’est déjà...

Réduire la bureaucratie est envisageable, mais ça implique de centraliser les informations. phénomène qui a un coût de mise en place important. Celui qui aura le courage de le faire devra monter les impôts ou creuser le déficit pendant l’opération. ce qui le rendra impopulaire, lui fera perdre les élections, et rendra sont successeur populaire. 

Pour les outils de productivité et de contrôle, ils sont avant tout des arnaques, montés pour engraisser les »experts« qui définissent les outils, sans pour autant estimer réellement qui est ou non productif. Ce n’est pas parce que le privé suit un phénomène de mode débile que c’est rentable.

 » Ce serait faire une insulte à notre remarquable fonction publique de prétendre qu’elle ne serait pas capable de l’effort que font à peu prêt tous les ans tous les autres secteurs ; Quand on sait que pour redistribuer un euro à un pauvre, elle a aujourd’hui un coup de fonctionnement de un euro,on imagine les marges de progressions. Dans le privé, on arrive à donner un euro à un pauvre pour un cout de zéro euro..."

En dehors de votre esprit, où est ce que ce que vous affirmez se vérifie ? Au passage, si justement on paye un euros pour donner un euros, c’est justement parce qu’on essais de faire du... contrôle, dont vous parliez précédemment. Ce contrôle qui fait, en effet, qu’au lieux de donner 2 euros au pauvres sans trop leur demander de compte, on leur en donne 1 seul en les faisant passer par tout un tas de procédure stérile sans pour autant économiser réellement.

Vous ne comprenez de toutes façon pas l’objectif premier de réquisitions juste : le but n’est pas de prendre aux riches pour donner aux pauvres, le but est de prendre aux riche pour les neutraliser, parce qu’ils se comportent comme une nouvelle noblesse, aussi incompétente, médiocre et méprisable que l’ancienne, afin d’utiliser les fonds pour investir réellement dans l’avenir et donner les coudés franches aux travailleurs techniques.


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