Très bon article.
Le capitalisme financier, la droite des rentiers, les néolibéraux US ou Français, les riches et leurs complices n’ont jamais abandonné la lutte des classes, eux.
Leur talent aura été de convaincre une partie des défavorisés, des retraités, des salariés mal payés, des accidentés de la vie et des chômeurs à agir contre leurs propres intérêts ; à prendre la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont ils sont issus. Quand on voit ces gens, souvent humbles, qui agissent sans discernement de ce qui pourrait être bon ou mauvais pour eux, on constate à quel point les valeurs droitières de cupidité et violence, véhiculées notamment par la télévision, peuvent s’avérer néfaste sur les « cerveaux disponibles ».
A ce propos le rapprochement avec les méthodes sectes est éclatant de pertinence. Bravo l’auteur.
C’est d’ailleurs le manque d’instruction, la paresse intellectuelle ou, tout simplement, l’idiotie qui fait naître ces vocations de larbin. L’esprit critique n’est pas inné, il se construit, pour peu qu’on se donne la peine d’ouvrir un livre. Apprendre à démonter les artifices de l’imposture est plus astreignant que d’appuyer sur le bouton de sa télécommande pour écouter J.P. Pernaut sur TF1.
Constatez le degrés d’organisation du Medef et, une fois fait, regardez l’énergie qu’ils consacrent à dénigrer les organisations de nos salariés, de nos enseignants, de nos agents de l’Etat, de nos ouvriers, quand ils osent se défendre. Les riches et les banquiers n’ont jamais abandonné la lutte des classes, eux.