La liberté d’expression passe par les mots et les mots sont une arme et bien ciblés, ils peuvent tuer (des mots ont été à l’origine de meurtres et d’insurrections)
L’auteur a décliné dans son article la dangerosité des mots dans les textes des rappeurs qui les dégainent à la façon d’une arme
Les mots sont un outil intellectuel qui permet d’atteindre la pensée de l’autre et à ce titre c’est une arme subtile et dangereuse quand ils s’adressent à une cible qui n’est pas en mesure d’en analyser le contenu et la portée pour ainsi prendre du recul
Mais c’est un outil merveilleux quand des poètes s’en emparent faisant eux aussi passer des messages
Les procès faits à Zemour ne sont pas étonnants, tellement il dérange dans la mouvance médiatique dominante
Dire la vérité n’est pas sans conséquence si elle va à contre-courant du politiquement correct savamment entretenu par la classe dominante
On peut conclure en remarquant que les mots sont à la fois un outil de construction et de destruction
Dans « liberté d’expression » il y a deux mots qui devraient former concensus, synonyme de tolérance mais le politiquement correct a été approprié par ceux qui règnent en maitre et c’est eux décident si les rappeurs ont droit à émettre ou si Zemour doit se taire