A Ratisbonne Benoît
XVI a mis en lumière - et encore, très indirectement et très mollement, pas
très courageusement - l’opposition entre la bien réelle violence de l’islam et la bien réelle non-violence du Jésus des Evangiles.
Là où ce très mauvais
pape peut et doit être très
sévèrement critiqué, c’est dans la réanimation et la re-justification (la « re-sacralisation ») qu’il a apportée au sein de l’église catholique, de
la croyance dans la prétendue bonne violence prétendument voulue par Dieu dans
l’Ancien Testament.
Il a fait là très
exactement le contraire de son devoir de pape pour l’entrée du christianisme et des autres religions dans le
troisième millénaire.
Dans la violence
religieuse effective où baigne l’humanité en ce début de siècle chacun peut
deviner, en effet, que c’était là qu’il avait son plus grand rôle à jouer :
ramener au moins sa propre communauté religieuse à cesser de trahir, sur le sujet de la violence, le prophète juif Jésus dont tous
les chrétiens se réclament.
S’il l’avait fait -
s’il le faisait, mieux vaut tard que jamais - l’islam serait bien obligé de
s’attaquer enfin sérieusement à ses propres bases théologiques de la violence. Voir ici :
http://blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/
Ou ici :
http://www.centpapiers.com/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse-1/38279