N’importe quoi.
Vous prenez un mobile pour une preuve : ce n’est pas parce que le rapport Khrouchtchev (commencez par l’écrire correctement) a condamné Staline que ce dernier fut assassiné par eux, et je vous défie de produire le moindre début de preuve recevable de votre théorie.
Staline est mort dans sa datcha à 74 ans, des suites d’un énième dîner gargantuesque comme seuls les Géorgiens comme lui savent en organiser, où il avait convié comme à son habitude une douzaine de personnes, dîner qui s’est terminé comme d’habitude à quatre heures du matin. Avez-vous une idée du rythme de travail du bonhomme, et de ce qu’il s’enfilait lors de ses agapes ? Il a simplement fait une attaque quand ses invités sont partis, comme ça devait lui arriver, et il n’a été découvert que le lendemain à 6 heures de l’après-midi, pour la bonne et simple raison qu’il avait interdit à quiconque d’entrer chez lui sans y avoir été sollicité, et qu’un interdit du vojd, ça ne se transgressait pas.
Je vous ai déjà demandé, et courtoisement, les preuves de votre théorie conspirationniste, vous n’avez pas été foutu de me les sortir et avez immédiatement tenté de délégitimer mes intentions, ce qui est caractéristique d’une réaction d’insécurité intellectuelle : quand on ne peut pas attaquer le message, on attaque le porteur.
Retournez étudier l’histoire de l’Union Soviétique, et revenez débattre avec moins d’arrogance. Que vous ayez des convictions politiques est une bonne chose, que vous les défendiez avec des âneries en est une autre. Les meilleures causes n’ont rien besoin de tel pour les défendre : pour paraphraser Planck, elles tiennent toutes seules.