La précarisation de la société a atteint des seuils qui ne permettent plus à
un citoyen de pouvoir survivre de son travail, l’exemple en question est
révélateur d’un malaise sur la planète :
« C’est l’histoire d’un monde où près de 850 millions de personnes – soit
plus d’un huitième de sa population totale – souffrent de la faim. Ironie du
sort, plus de la moitié d’entre elles sont des agriculteurs ou des travailleurs
agricoles. »
Source
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3468_agroecologie_definition.php
Ce que l’on produit ou ce que l’on distribue, n’est plus vecteur d’une
garantie de capacité de vie en société. Les très nombreux stages à salaires
gratuits, temps partiels ou production d’alimentation qui ne permettent pas de
faire face à ses obligations financières pour notamment avoir un toir, sont une
dérive du capitalisme qui influence le niveau de vie des citoyens.
Ses contrats gratuits ou très faiblement rémunérés peuvent être viable pour
des populations qui ont des richesses suffisantes pour permettre à un ou des
membres de leurs familles ou proches de réaliser ce choix professionel.
Mais à l’échelle d’une société et autorisés par les pouvoirs publics, celà
contribue à concentrer les richesses et dans le même temps à précariser une part
importante de la société, dont certains ne peuvent pas effectuer ce type de
financement. Le problème est que ses procédés appauvrissent des citoyens qui
sont confrontés à une hausse des prix généralisée et à un salaire qu’ils ne
peuvent se permettre d’accepter pour survivre financièrement, et sont en même
temps dans la difficulté de présenter un cv vide sur quelques mois. Le paradoxe
est que les prochains emplois proposés seront dans le même type de contrat
(gratuit ou à faible rémunération).
Il est loin le temps, où on disait « travailler sur ceci, procure tel
avantage », les classes moyennes et populaires se précarisent parce que les
richesses créées sont de moins en moins répartis.