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Commentaire de thepouet

sur Belkacem chahutée à la Fête de l'Huma !


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thepouet 19 septembre 2012 06:57

 

jjwaDal,

vous dites : "Collectivement nous sommes des ignares économiques" et aussi  " Nous avons laissé une poignée de fossoyeurs choisir Hayek contre Keynes

ou Madelin contre Giscard, ou Mr Hard contre Mr Soft, en simplifiant.

 

Eh bien, si vous le permettez, je ne résiste pas à apporter une petite précision, vue sous l’angle de l’économie physique, c’est à dire à mon sens la vraie face opposée à Keynes-Hayek.( et Malthus ?!! )

 

« L’économie physique, telle que le philosophe allemand Wilhelm Gottfried Leibniz en posa le premier les principes entre 1671 et 1716, repose sur la distinction fondamentale entre l’homme et les autres espèces vivantes : nous sommes seuls capables d’accroître notre potentiel de densité démographique relatif - notre capacité de peuplement - par des actes volontaires de découverte. »

 

 

Keynes le monétariste préconise une politique économique très compatible avec le système oligarchique, dans laquelle la notion d’argent devient une fin en soi, l’indicateur exclusif de bonne santé économique, au mépris de quelque chose qui mesurerait notre, disons, bien être, et surtout celui de la génération suivante. (équipement en infrastructures, long terme )

 

Chez Keynes, l’être humain – le rat humain - est là comme par accident, faisant tourner l’argent en rond et soi disant l’économie en même temps.

L’usure, l’acceptation de ce principe d’empire, est naturel chez Keynes.

L’émission monétaire est confiée à la banque centrale, qui parfois injecte des jetons dans ce système soit disant pour relancer  « l’économie », mais en réalité les bulles, énorme arnaque intellectuelle.

Que j’illustrerais comme ceci : cela consiste à jeter du grain dans un poulailler où les volatiles sont soit gros coq, soit poussin, selon leur capacité à faire du profit rapidement ou pas.

Les poussins représentent donc l’économie réelle aux profits lents, et les coqs représentent ceux que seul le profit à court terme intéresse :les banques d’affaires, hedge fund, le système de la city, dont la vocation est l’oubli, voire la négation du principe de Leibniz

Bonjour l’équilibre au repas des volatiles, non ?

C’est quoi ces règles du jeu ?

C’est pourtant ce qui nous arrive depuis bien longtemps …

Par exemple, Keynes ne va jamais sauver l’Afrique !! Enfin, p’tête que si ?!!! ah ? J’écoute !

 

Au contraire de la conception monétariste Bobo-Keynésienne, Hamilton ( vers 1800 ) a conçu un SYSTEME de CREDIT dont la vocation EST l’application du principe de Leibniz.

C’est à dire un système voué à l’amélioration des conditions de vie de TOUS et non un système aspirant l’argent là où le court terme capture l’avenir.

L’état émet la monnaie, avec comme contre partie systématique, une amélioration sous une forme ou une autre des infrastructures, de ce qui permet de faire « mieux » avec « moins » quand on repasse 30 ans plus tard. On ici est aux antipodes de Keynes.

Par exemple Hamilton a réuni toutes les dettes des états US. Il a dit, il y a un gros tas de dettes, c’est pas grave, osons faire encore plus de dettes mais qui permettent de rembourser tellement plus vite. (amélioration des infrastructures etc ) Voilà le principe. Principe rarement mis en œuvre dans l’histoire... Principe inlassablement défendus par LaRouche et Cheminade

Lincoln, Roosevelt, et un peu Kennedy et de Gaule ont appliqué ces principes. Voyez quelle était la conception de la richesse chez Roosevelt.

C’est à mon avis la tragédie de la crise actuelle, d’oublier de poser le problème en ces termes : monétarisme ( QE3, QEn, QEi, argent de faux monnayeur, hyper-inflation )

contre économie physique ( système de crédit, infrastructures, avenir )

Keynes contre Glass Steagall, quoi !


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