@ Pierre Rėgnier,
J’avoue ne pas avoir lu l’intégralité de votre article en lien, mais votre commentaire en fait un résumé tout à fait honorable. Je poursuivrai la lecture de votre article, merci pour le lien.
Faire changer les choses de l’intérieur, dites-vous. Mais c’est ce que font déjà (je crois) la majorité des croyants qui constituent l’Eglise. Se confronter au monde et à sa complexité amène nécessairement à une prise de distance avec certaines composantes du dogme. L’analyse de votre article repose beaucoup sur l’exégèse et les citations diverses. Les extraits sont pertinents pour l’appui de votre discours, et le Livre conteint en effet de nombreuse illustrations de la violence divine et du dieu vengeur, j’en conviens tout à fait. J’espère sincèrement ne pas être le seul « con » à avoir pris mes distances avec ces écrits ou à remettre en cause certains dogmes établis au Moyen-Age par des hommes qui s’étaient montrés également capables de créer l’Inquisition.
Beaucoup de nos « cons » contemporains considèrent l’esprit plus important que la lettre, et inverser cette hiérarchie constitue pour moi la première manifestation de l’intégrisme.
Oui, je crois que l’Eglise évolue, lentement certes, n’oubliez pas que c’est une vieille dame de 2000 un peu réac... Les croyants qui la composent sont la garantie de cette évolution dans la mesure où ils avancent avec leur monde en gardant les yeux ouverts.
Loin d’être un expert de l’histoire des religions, il me semble quand même possible d’admettre que les temps où l’Eglise catholique persécutait les infidèles, ou dirigeait la marche du monde, est plutôt lointain. Quant à l’Islam, plus jeune de 600 ans, ses dérives d’aujourd’hui ne correspondraient-elles pas à celles de notre Moyen-Age chrétien ?
Bien cordialement.
NB : en me citant, vous avez écrit « chrétien fervent et défenseur de la laïcité » au lieu de « chrétien et fervent défenseur de la laïcité ». Je me permets de rectifier, c’est un petit détail auquel je tiens.