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Commentaire de Claude Simon

sur Pesticides : l'équation de tous les dangers


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Tzecoatl Claude Simon 26 septembre 2012 15:28

« Claude Simon, c’est sur que faire pousser du bio sur des terres qui ont été litéralement détruites par plusieurs décennies d’agriculture intensive conventionnelle (dont la pseudo fertilité doit être renouvelée annuellement, artificiellement, avec tout un tas de produits chimiques), il y a des chances que ça donne des rendements pas top. »


Argument fallacieux, la vie organique des sols se rétablit très vite lorsque les traitements sont arrêtés.

« Et n’oubliez pas que le rendement n’est pas tout. il faut voir aussi la rentabilité : les couts de production en agriculture conventionnelle vont nécessairement exploser dans les années/décennies à venir (augmentation des prix du pétrole, et donc des intrants, augmentation des doses de pesticides requises et des couts d’irrigation à cause de la destruction des sols...). Quel intéret de se prétendre capable de produire des quantités importantes de nourriture si seuls une poignée de riche privilégiés peuvent se la payer ?  » Désolé, mais l’agriculture biologique consomme beaucoup de protections sanitaires d’origine fossile (tunnels, voiles de forçage, etc).

« Dans un modèle agricole durable, les exploitants étant bien plus autonomes et indépendants, les coût de production n’ont pas de raison de significativement augmenter sur les prochaines décennies. Les couts en agriculture durable sont en grande partie des couts de main d’œuvre, ce qui est un million de fois plus bénéfique, globalement, à notre économie qu’une agriculture dont une grande partie des charges repose sur l’import de pétrole et de produits chimiques aux effets sur la santé plus que douteux.  » Oui, ceux ne sont pas des métiers très valorisants, mais c’est certainement un gisement d’emplois intéressant.

« Et même si cela doit passer par une réduction de certaines de nos consommations (viandes...), d’ailleurs non bénéfiques à notre santé (on mange trop de viande), nous n’avons pas le choix que de nous tourner dans les années à venir vers des méthodes de productions et des pratiques de consommation durable... c’est ça ou on crève à échéance quelques décennies. Et comme ce genre de transformation demande beaucoup de temps (au moins une décennie, probablement plus), c’est maintenant qu’il faut s’y mettre.  »
Personnellement, je ne corrobore jamais les arguments apocalyptiques, puisque le pire n’est jamais le plus probable. Mais il est certain que certaines habitudes alimentaires ou de mode de vie peuvent laisser la place aux campagnes de prévention, comme cela se fait actuellement.

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