@njama
Désolé, mais je maintiens formellement ce que je vous ai écrit dans mon précédent commentaire que vous contestez.
Il est écrit dans votre premier lien que le message originel, entendu par le cercle des disciples de Muhammad, est mémorisé par eux de son vivant et transmis sous sa forme orale et qu’il n’a été mis par écrit qu’après la mort de Mahomet.
En ce qui concerne les évangiles, le spécialiste reconnu en langues anciennes est Claude Tresmontant dont les travaux, à ma connaissance, n’ont jamais été contestés dans un véritable débat. Il a démontré d’une façon on ne peut plus claire dans son Christ hébreu que les textes évangéliques avaient été pensés et écrits en hébreu ancien et que les textes grecs qui nous sont parvenus en étaient une traduction littérale ; qu’aucune modification, remaniement, n’apparaît depuis leur rédaction et que cette rédaction est à dater d’avant la guerre de Jérusalem de 70, ce qui contredit formellement la thèse officielle toujours en cours au sein de l’Eglise.
Je ne connais pas M.Edelman et sa position à l’égard de Tresmontant. En consultant le web, je ne vois pas de contradiction avec Tresmontant dans le fait que le texte syriaque des évangiles du IVème siècle ait été traduit à partir des textes grecs. Pourquoi, alors, monsieur Perrier affirme-t-il que le texte syriaque est antérieur, je ne comprends pas.
Vous dites que Jésus parlait araméen et qu’on retrouve des traces de cette langue dans les évangiles. Là encore, je ne vois pas de contradiction avec Tresmontant. Tresmontant dit seulement que les évangiles ont été mis par écrit en hébreu dans leur version originale et qu’ils ont été traduits ensuite en grec, et avant 70, cela me semble évident. Qu’ils aient été ensuite traduits en syriaque au IVème siècle n’est pas contradictoire, mais à partir du texte grec et non à partir de l’araméen.