à quand Mélenchon à l’ONU ???
Nos ennemis, les fous de Bruxelles, ont toutes les armes : la presse, la police, les armées et, plus encore, cet esprit de droite qui, chez beaucoup de nos compatriotes, est lié à la soumission au pouvoir, à la crainte de se mêler des affaires des grands, au soulagement de pouvoir critiquer des malheureux dont on leur dit : les plus pauvres vous rendent plus pauvres. Curieux. Ce sont les riches qui ramassent le jackpot.
vouloir casser l’Europe comme vous vous époumonez à le faire, ceux qui l’ont tenté étaient richissimes ; tel Declan Ganley : avec du fric vous faites voter qui vous voulez comme vous voulez.
Notre Irlandais se retrouve donc étroitement lié au Pentagone dans d’obscures conditions. Et comme par hasard, cela se reflète directement dans certaines de ses fameuses affiches de la campagne irlandaise : l’une d’entre elles arborait un « We don’t want EU military expansion », qui en dit long, et qui fait de notre homme le parfait sous-marin d’un lobby de l’armement américain qui ne souhaite pas le renforcement de la puissance militaire européenne... en dehors, bien entendu de l’Otan, pour qui certains ont depuis peu les yeux de Chimène. Des slogans militaristes à un point exceptionnel dans cette campagne qui n’a aucun rapport au départ : une autre de ses affiches clame un « People died for your freedom, vote No » qui fait appel à un vieux passé enfoui dans la mémoire des Irlandais, ses fiers combattants des deux guerres (la célèbre 16e division dans la Somme), qui, selon les sbires de Declan Ganley, se seraient battus pour rien, puisque le traité aurait été une « perte de libertés » individuelle. Gonflé, comme rhétorique, d’autant plus que la fortune du monsieur, qui lui permet aujourd’hui de torpiller allègrement le vote, a été bâtie du temps où l’Irlande a bénéficié d’un montant d’aides incroyables de la CEE pour relever son économie : « le ’tigre celtique’ doit en très grande partie à son entrée dans la Communauté (1973) d’être passé, en deux décennies, de la misère à l’opulence, ancien pays le plus pauvre d’Europe devenu le deuxième plus riche de l’Union européenne en produit intérieur brut (PIB) par habitant, après le Luxembourg ». Au point que l’économie du pays repose aujourd’hui sur un matelas incroyable de capitaux étrangers, attirés par les facilités d’installation des entreprises : « La somme des actifs immobilisés (usines, bureaux, sièges sociaux...) et des capitaux issus de l’investissement étranger en Irlande représente 26 fois son produit intérieur brut annuel », relève l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Declan Ganley a fait de cette période le premier étage de la fusée de sa fortune personnelle :bénéficiant de toutes les aides possibles, chouchouté par un gouvernement qui bénéficie de la manne européenne, il prospère, et vite. Il n’est pas le seul, tout le monde lorgne alors sur l’Irlande. Familier d’Apple, j’ai retourné pendant des années des ordinateurs estampillés Made in Ireland, fabriqué à Cork. La firme américaine était venue s’installer en Irlande avant d’être attirée par les sirènes chinoises... le capitalisme ayant ses lois, et elle font peu de cas des ouvriers... mais ça on le sait : un jour l’Irlande, le lendemain le Maroc, le surlendemain la Chine. Mondialisation, ils disent.
Vous avez besoin de l’Europe, seul rempart possible à l’hégémonie américaine : vous devenez partisan des USA qui n’ont jamais souhaité une Europe Politique forte, sinon pas d’Europe du tout et ont tenté d’en faire une à leur image : l’europe militaire appelée OTAN.
Comme quoi vous n’avez toujours rien compris à ce qui vous entoure, Ariane. Plus vous criez contre l’Europe, plus les USA vous applaudissent. Pour quelqu’un qui m’a taxé récemment ici d’Atlantiste, ç’est à se rouler par terre.