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Commentaire de Lord Franz of the F. in S.

sur L'imposture du concept de « racisme anti-blanc »


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Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 1er octobre 2012 14:50


La différence (le plus souvent) entre le racisme « racailliste » et le racisme tradi hexagonal ou ses avatars post-modernes fera que le premier sera généralement « gratuit », le second se fondera bien souvent sur un discours ethnonationaliste, racialiste si ce n’est raciste : pour résumer, l’un (racailliste) ne se cherche aucune justification, aucune excuse que ce soit, l’autre lui est « rationnalisé » et « justifié » idéologiquement pour autant si ce racisme « racailliste » ne dispose de justification idéologique : le mode opératoire reste le même : à savoir les critères de sélection de la « cible » rejettée dans l’Altérité seront basés sur le phénotype (> « blanc ») et/ou l’appartenance sociale supposée ( "petit bourgeois") et bien entendu tous les fantasmes associés à cet Autre (blanc=petit bourge=raciste) : en soit donc ce qui fonde en premier lieu tout discours ou idéologie raciste/racialiste : seul le développement ici manque : on pourrait parler de racisme primaire, « émotionnel » bref qui ne nécessite pas de recourir à quelque effort de rationalisation/justification puisqu’il est déjà intériorisé :: la « ghettoïsation » urbaine et le néotribalisme contemporain ayant permis le retour de ce racisme « tribal » ou « parochial » : qui forme une constante dans l’Histoire de l’Humanité. 

 

Certes des groupes ou personnes tels que Kémi Séba eux ont un réel discours racialiste/raciste (afrocentriste) mais il est assez rare que ce soit là le profil type du racaillon « leucoclaste » pour qui le "fromage, cul blanc, face de craie, etc…« souvent assimilé à un »petit bourge" voir un « feuj » n’est qu’une « tête de Turc » que l’on peut baffer, racketter, etc… à volonté.

 

Et si à l’évidence le passif colonial peut influer, il est plus probable (en prenant acte de la faible voir inexistante politisation, ainsi que de l’inculture politique/idéologique chez le « racaillon type ») de considérer l’influence de l’anti-culture de masse comme réel ressort de ce « racisme » néotribal : notamment la confusion volontaire entre situations (historique ou contemporaine) des Afroaméricains et celle des Français d’origine afromagrébine : permise par l’anticulture MTV-ique et gangsta dominant en cité : bref cette forme de racisme « leucoclaste » trouve sa « justification » dans une sorte de scénarisation mentale des rapports sociaux/interethniques fondés sur des stéréotypes non pas construits autour d’un discours raciste ou idéologique mais par l’influence d’une anti-culture faisant la promotion de la violence, de la virilité, et du tribalisme, à fort potentiel criminogène, auxquels ont doit associer autant des pratiques ordaliques classiques chez les adolescents, doublée ici d’une mentalité de « gang » : bref du néotribalisme se passant de tout discours construit ( l’Oral ayant à l’évidence la prédominance  : les joutes verbales où membres d’une tribu se défient ou membres de tribus différentes s’insultent/combattent n’a rien de nouveau, la Gestuelle, et tout un ensemble de signes distinctifs qui définissent les « nous » et les séparent des « eux » : rien de nouveau : peintures corporelles, tatouages, coiffes, etc… existent depuis des millénaires> d’où une théâtralisation excessive chez nos « racailles » dès lors qu’ils évoluent dans l’espace public : théâtralisation que l’on retrouve dans le domaine méditerranéen (Nord et Sud) ainsi qu’en Afrique)) ; à la différence du racisme idéologique qui lui use d’un discours écrit/pensé lui permettant de rationaliser/justifier sa conception de l’altérité : sachant qu’ainsi ce discours sera plus facilement intériorisé.

 Donc, il existe bien un racisme anti-blanc : il est seulement d’une autre nature que le racisme « blanc » : mais à la base, on retrouvera la même chose : renvoi dans une Altérité conçue comme négative (au mieux) des « eux ». 

 

 


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