Ca, c’est encore de la mauvaise foi caractérisée.
On ne vous empêche pas de vivre votre vie comme vous l’entendez et de vous faire les plaisirs qui vous tentent, mais uniquement dans la mesure où vous ne piétinez pas votre voisin.
Fumez comme vous l’entendez, chez vous, à l’air libre, mais pas dans un lieu public fermé où vous êtes susceptible de déranger nombre de personnes.
D’accord avec JLE : si, pour prendre le cas d’un restaurant, il peut y avoir une *réelle* séparation entre une zone fumeurs et une non-fumeurs, alors les fumeurs devraient être libres de s’adonner à leur plaisir dans leur zone (à condition que les serveurs qui s’occupent d’eux soient eux-mêmes fumeurs et acceptent de s’intoxiquer un peu plus).
L’auteur dit à juste titre « Je prétends tout simplement que le civisme et la courtoisie résoudraient beaucoup mieux les éventuels conflits. »
Mais c’est parce les Français sont individualistes et inciviques qu’il faut en arriver à des extrêmes pareils.
Si tout le monde était comme JLE à se préoccuper de savoir s’il dérange, tout se serait passé au mieux sans avoir besoin de créer de nouvelles contraintes.
Mais dans la mesure où ce n’est pas le cas et où l’individualisme et l’irrespect de l’autre ne font que se renforcer, il était inévitable d’en arriver là, au détriment de ceux qui sont à l’écoutent des autres.
Par contre, quand l’auteur écrit « Pour le tabagisme passif non plus, il n’y a aucune preuve que »le danger soit avéré« pour les non-fumeurs », ça c’est vraiment du total délire.