Excellent commentaire Carole. Ceci dit la spiritualité au sein de la civilisation Musulmane est souvent admirable. Le fait est qu’elle a souvent été en butte avec la monumentale connerie des religieux exotériques et que cela n’est pas fini. Seydou petit frère, même le grand Sheik Ibn Arabi a du fuir certaines villes parfois à cause des Foqaha, les littéralistes sans spiritualité qui ne sont, comme disait Henry Corbin, que des « idolâtres métaphysique ». (cf : les paradoxes du monothéisme). Les mercenaires qui occupent le Nord Mali et maudissent les Soufis sont-ils des Musulmans ? Les mêmes mercenaires parachutés par les promoteurs de « choc des civilisations » de l’OTAN sont-ils des Musulmans ? les Takfiristes qui ravagent la Syrie sont-ils des Musulmans ? etc... Al Jazeera et les autres saloperie télévisuelles sont-elle des télés islamiques ?
Pour toi Seydou et aussi pour tout ceux qui te « moincent » sans comprendre que tu serais pour eux un voisin de confiance au delà des idéologies, en souhaitant que tu ne succombe pas à ceux qui crient le plus fort. Le chemin des véritable Amoureux n’a jamais été facile.
Mon coeur est devenu capable
D’accueillir toute forme.
Il est paturage pour les gazelles
et abbaye pour moines !
Il est un temple pour les idoles
et la Ka’aba pour qui en fait le tour
il est les Tables de la Thora
et les feuillets du Coran !
Je crois en la religion de l’Amour
où que se dirige ses caravanes
car l’Amour est ma religion et ma Foi
Ibn Arabi
Les Chants du pauvre Yunus
traduit par Gérard Pfister
(extraits)
(...) Ton amour sans cesse
me défait de moi-même
Tendre mal
plus profond qu’un remède
Les dogmes, les écoles
sont un chemin
Mais la vision, le Vrai
plus profond qu’un chemin
Le sage Salomon, dit-on,
comprenait le langage des oiseaux
Il est un Salomon
plus profond que le sage
J’ai oublié la religion
rien n’est resté que la ferveur
Quel est ce connaître
plus profond que la religion
Abandonner sa religion
est œuvre d’athéisme
Quel est cet athéisme
plus profond que la foi
Le regard de Yunus
a rencontré l’Ami
Il demeure à sa porte
plus profond qu’aucun roi