Croissance moyenne de 3 % par an, : faux. elle est désormais de moins de 1 %. Et ce taux est dopé par l’activité financière, qui ne créé que peu d’emplois au final.
Un chômage ramené à 2,7 % en 2006 : Faux. En Angleterre, la majeure partie des chômeurs sont classés parmi les « inaptes au travail », une astuce légale qui permet d’afficher 3 % de chômage alors que le taux réel est de 8,5 %.
Un PIB supérieur de 10 % au PIB français. : Là encore, ce sont les activités financières qui font monter le chiffre. la redistribution ne se fait que de façon très inégalitaire. Allez donc à Manchester, à Liverpool ou à Sheffield, voir le résultat de la gloire de la City.
La situation des catégories sociales les plus démunies non seulement ne s’est pas détériorée mais elle s’est nettement améliorée. : faux encore. les revenus des prestations sociales stagnent, ne suivant plus l’inflation. Leur situation ne fait que se dégrader.
Ne rêvez pas ! La politique actuelle de Cameron aujourd’hui sera sa croissance de demain. : la politique de Cameron ? C’est du tachérisme sans le nom qui va avec...
La situation britannique est totalement occultée par les feux de gloire de la City : le Royaume Uni n’a pratiquement plus de secteur industriel, sans parler d’une agriculture en lent déclin : le RU ne produit plus que 60 % de sa consommation, faute d’une industrie agro-alimentaire suffisante.
La croissance anglaise est soutenue non par le travail, mais par le crédit : le taux moyen d’endettement des ménages est de 170 % !
Désormais, un crédit sur 5 est souscrit non pour consommer, mais pour payer les dettes plus anciennes ! Combien de temps cette cavalerie financière va t-elle perdurer ? Et surtout, comment Cameron imagine t-il pouvoir s’en sortir quand les établissement financier ne pourront plus faire face à l’endettement des ménages ?
Vous glorifiez une économie à bout de souffle et dont les voyants passent l’un après l’autre au rouge. La dette anglaise est passée en 4 ans de 57 à 95 % du PIB !
Principale raison : la fin du pétrole anglais. Les puits de la Mer du Nord se tarissent les uns après les autres et le RU est de nouveau importateur net.
Quelle économie d’avenir...