Sourate 68 verset 1 à 13 : chjkk
(Nûn. Par la plume et par ce que les scribes mettent en lignes !* Par la grâce de ton Seigneur, tu n’es point un possédé !* En vérité, une récompense sans reproche t’est réservée *et tu es certes doté d’une moralité éminente وَإِنَّكَ لَعَلى خُلُقٍ عَظِيمٍ *.
Bientôt tu verras et les négateurs, eux aussi verront * lequel d’entre vous a perdu la raison * car c’est Ton Seigneur qui connaît le mieux ceux qui s’égarent de Son chemin et ceux qui sont les bien-dirigés * N’obéis donc point aux négateurs * qui aimeraient bien que tu sois accommodant avec eux, afin qu’ils le soient avec toi. Et n’obéis à aucun jureur méprisable, * détracteur médisant, * hostile à tout acte charitable, agressif, scélérat,)
Pourquoi Dieu prend-il la peine de décrire le Prophète si ce n’est pas pour le prendre comme modèle ? Et comment pourrait-on le faire s’il n’a laissé aucune trace ? Je ne dis pas qu’il faut sacraliser les recueils mais on ne peut décemment pas jeter le bébé avec l’eau de bain ! Il faut oser les questionner pour les expurger des rajouts et des faux. Pour ce faire, il y a une science : la philologie. Il ne faut pas non plus accuser injustement les recenseurs des hadiths qui étaient d’une haute moralité et d’une rigueur irréprochable à leur époque, sans faire pour autant d’eux des êtres infaillibles. Cela n’existe pas en Islam. Les seuls qui sont dignes d’être des modèles à prendre en exemple sont les prophètes que Dieu a élus.
Je crains qu’à trop vouloir plaire aux uns et aux autres, on fini par déplaire à Dieu. Et de toute manière, on ne pourrai jamais plaire à tout le monde.