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Commentaire de bacchus

sur Shurik'n : « Marine Le Pen est plus dangereuse que son père »


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bacchus bacchus 4 octobre 2012 15:46

voila des parole de shurik’n.
alors ami frontiste ? c ’est autre chose que vos chants du fn n’est il pas ?

Histoire de ma terre en pleurs, mais les choses ici prennent une telle ampleur, les fils partent avant les pères, y’a trop de mères en sueur
Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur, le mangeur d’âmes à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs, je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent, las de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble, par le sang de la haine, constamment ensemencée, au pas cadencé, quand ce dernier chasse le vent hors des plaines, rien n’a changé depuis, où je vis, juifs, catholiques,
musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit, comme ces orages dont l’eau se mèle à nos nos larmes, et leurs chocs, sur le sol aride dont l’uranium à volé l’âme, j’veux pas d’une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable, même s’il paraît que de l’autre coté tout est plus calme, plus stable, je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous néons, trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons, les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant,
on charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents, je crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouc émissaire, ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire
l’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte, ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser, que quelqu’un me dise,si j’ai, des chances de voir enfin la paix exigée, qu’un jour les abrutis s’instruisent, perché sur ma plume, j’attends ce moment, observe ce bordel, de petites flammes monter au ciel, pour elle j’ai signé c’gospel
« Héra » se barre à tire d’ailes, las de la sève qu’on tire d’elle, on clame tous ce qu’on l’aime, mais aucun de nous n’est fidèle, jalousie et convoitise se roulent de grosses pelles, quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches, et pendant c’temps là, certains amassent des sous par grosses bennes, devine qui est-ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles, quand est-ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère, où l’futur se construit, sans cris, sans mecs à terre, ni de centrale en fuite, rien sur le compteur Géger, et finalement conscients qu’ici, on est que locataire, tu parles d’une location, regarde un peu c’qu’on en a fait, quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution, on aurait du le rendre comme on nous l’a donné, clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né, seulement les notres meurent de faim en Afrique, et y a pas assez de fric pour eux, alors la dalle faudra la tempérer, les hommes tombent sous les rafales racistes, mais on peut rien pour eux, alors les balles faudra les éviter
le cul devant la télé, occupé à rêver, le doigt posé sur la commande, on se sent exister, on râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer, mais dresse des barricades et tu les verras tous hésiter, garni d’incompréhension et de stèles géantes, le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches, les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence, juste un bout de carton pour s’étendre, tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu’à dit ça ? un homme politique, je crois, en live de Bora Bora, pendant que les foyers subissent, façon tora tora, mais bon, c’est bien trop bas, alors forcément ils ne nous voient pas, paroles et paroles et paroles et, ils ont promis monts et merveilles,
mais les merveilles se sont envolées,
il reste que des monts, mais c’est raide à grimper, et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés
et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé, parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés, on note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir
Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur, ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme, seulement sur fond blanc c’est le noir qui reste la meilleure cible, les temps changent c’est sur, mais y a toujours désir à cible, ils ont le bonjour d’Henry, d’Aaron, Mormeck ou Zinédine, à l’heure où les gens dînent, y’en a encore trop qui cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking, tout le monde s’en indigne, ça dévalue le quartier, ça effraye mémé, et on sait bien ce que mémé va voter, du haut de leurs tours de ..., droites comme la tour de Pise, jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise, on s’étonne ensuite que ça finisse en patricide, car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles
vive la démocratie, celle qui brandit la matraque, face à des pacifistes,
t’es pas d’accord, on te frappe,
multi-récidivistes, c’est jamais ceux-là qu’on traque, ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tracts, le monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible, comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile, mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas, alors on se barde de préjugés débiles, de partout les extrêmes dominent, en prime-time, à chaque fois qu’ils déciment une famille, et bien avant ces régions où sévit la famine, image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite
lui qui croyait que l’Euro ferait beaucoup d’heureux, pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux, mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taf, comprends ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape, sur la route des principes, ils ont mis des pièges à loups, des gilets-dynamites, et des skuds y’en a un peu partout, faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule, il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout
et un de ces quatre il finira par tomber, j’espère qu’il y aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever, j’espère qu’il sera pas comme le nôtre, aigri et crevé, et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter

 


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