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Commentaire de eau-du-robinet

sur Le « NON » de Gaby Charroux (Fdg) à la commission du TSCG


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eau-du-robinet eau-du-robinet 5 octobre 2012 13:05

Bonjour Ariane,

Intéressant article !

— début de citation —

Il y a en réalité deux options de sortie de l’endettement. La première consiste à préserver coûte que coûte les droits des créanciers en proclamant l’austérité jusqu’au remboursement du dernier sou. C’est la voie qui est choisie aujourd’hui. C’est une voie qui nous paraît injuste et dangereuse. Injuste car elle fait payer aux peuples la facture d’une crise imputable à la finance à savoir, en France, 20 points de PIB qui séparent 2007 de 2011. Dangereuse car elle expose la France et l’ensemble de la zone Euro à la récession, au chômage et au recul des droits sociaux.

La seconde voie est à la fois plus sérieuse et plus réaliste. Elle consiste à alléger, au moins partiellement le fardeau de la dette par la création monétaire. Cela supposerait de revoir en profondeur la gouvernance économique et monétaire de l’Europe et de reconsidérer le rôle de la BCE. Tel aurait pu être le sens d’une renégociation du traité.

— fin de citation —

Nous sommes d’accord sur le fait que la première solution n’est pas la bonne.

En ce qui concerne la deuxième solution je ne croix pas non plus ! Pourquoi ?

On ne peut plus régler les problèmes européennes tant qu’on ne s’attaque pas à la racine, l’origine, des problèmes qui sont liée à la crise financière dans la quelle nous nous enfonçons chaque jour un peut plus. Tant que l’Europe ne s’attaque pas à remédier à la déréglementation des marchés financiers, nous continuerons à nous enfoncer, chaque jour un peut plus, dans cette crise financière.

L’Europe est dans la main des banques et nous devrons remédier à ça !

C’est pour la troisième fois en moins d’une semaine que j’ai vais publiér le texte (analyse) suivante qui est très parlent (désolé de me répéter) mais c’est essentiel !

Voici la (source) de la citation.

— début de citation —
Les trois conséquences de la déréglementation

- La première a été un gonflement incontrôlé de l’endettement (des ménages et des Etats), permis par le manque d’encadrement des pratiques financières. Les institutions financières peuvent créer toujours plus de monnaie par rapport à leurs capitaux, que ce soit par l’effet de levier, qui permet de prêter ou placer davantage que ce qui est autorisé (par le hors bilan) ou la titrisation (qui permet de sortir le risque du bilan). Les excès de cette libéralisation sont particulièrement bien illustrés par les excès du marché de l’immobilier subprimes aux Etats-Unis, que Paul Jorion décrit si bien.
 
- La deuxième conséquence est une amplification radicale du caractère cyclique de nos économies et la multiplication des crises. Nous vivons dans un monde économique de plus en plus instable : krach boursier en 1987, crise économique du début des années 90 (conséquence d’une bulle immobilière), crise asiatique de 1997, bulle Internet de 2001, subprimes en 2007. Et du fait de la libéralisation, la contagion est plus rapide et les crises sont plus violentes. Le repli de la régulation laisse mieux apparaître le caractère exagérément cyclique du marché, exubérant à la hausse comme à la baisse.
 
- La troisième conséquence est une hausse des inégalités. Le libre-échange non régulé des pays développés avec les pays émergents provoque une déflation salariale et une hausse du chômage. Le système actuel ne profite au mieux qu’à 10% de la population. Et la hausse des inégalités se retrouve également dans la soumission accrue des entreprises au diktat du marché. Enfin, cette inégalité transparaît dans le rapport entre les entreprises et les citoyens puisque les premières s’accaparent une part toujours plus grande de la richesse au détriment des salaires, preuve que déréglementation ne rime pas forcément avec concurrence.
 
Pire, les trois conséquences de la déréglementation se renforcent entre elles. En effet, c’est bien la hausse des inégalités aux Etats-Unis qui a provoqué la catastrophe des subprimes puisque les ménages modestes ont compensé par l’emprunt la baisse de leur pouvoir d’achat à cause à la déréglementation financière. Et c’est la déréglementation monétaire et financière qui pousse les pays d’Asie à engranger des excédents colossaux pour se protéger des marchés, créant d’énormes déséquilibres financiers mondiaux.

— fin de citation —

L’Europe, les divers commission à Bruxelles, voire le parlement Européen, ont perdu, à mon égard, toute leur crédibilité car ils ont tous oeuvre pour la libération du marché Européen comme celui du marché financier ceci sous l’influence des États Unis (modèle américain).

Le dégâts qu’ont cause les instances européennes de Bruxelles sont non chiffrable ... mais je suppose qu’il s’agit de billion d’Euros .... Si je pense seulement ce que nous à couté le sauvetage des Banques ( Une des dernières « aides pour sauver les banques » été de 1.000 milliards d’Euros ) ...

Hors les entreprises souffrent, le chômage en Europe explose, ....

Un seul moyen pour mettre un terme à tout ça avec quelques mesures essentielles.

1. Annuler toutes les dettes publiques (nombreux sont les gens qui pensent qu’on remboursera jamais les dettes, ou qu’on ne peut pas le rembourser) ... A toute façon ses dettes sont pour la plus grande partie tenu par des fonds d’investissements et des spéculants.

2. Dissoudre l’Europe de 27 ! 
Cela à le grand avantage que chacun pourra avancer ( réparer) à son rythme.

3. Rendre à la banque de France son pouvoir lui permettant de battre de la monnaie (même statut avant 1973).

4. Réglementer « sérieusement » le marché financier (en France, en Europe, ... dans le monde)


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