@ morphéus

Il faut reconnaitre que si on veut reprendre le clivage du FN, mondialiste / anti mondialiste, le FN qui prone une politique ultra libérale, veut rembourser l’intégralité de la dette inique, est pour le grand marché transatlantique, est contre la sortie de l’euro et de l’union européenne fait partie des mondialistes.

A méditer par ceux ici qui considère que le FN défend la souveraineté nationale.

Par ailleurs, le FN est pour le communautarisme (vive les guerre de religion) au mépris de la laïcité républicaine et surtout pour l’exploitation sans contrainte des travailleurs (baisse des salaires - oups du cout du travail il faut dire- casse du droit du travail et du travailleur).

Alors oui, effectivement des partis tel que DLR ou l’UPR, issus du gaullisme républicain sont effectivement des défenseurs de la souveraineté du peuple. On remarquera par exemple que NDA est pour un grand service public de l’énergie....
A gauche, il existe également des partis et mouvement défenseur de la souveraineté nationale (POI, orthodoxe du PC comme le PRCF, M’PEP...).

Le gros problème est celui du FDG qui refuse par opportunisme de certains (ne pas se facher avec les socialistes et garder les places au sein de l’UE et de ses institutions qui sont pas mauvaises) et idéologie d’autres (rengaine gauchiste idéaliste niant l’existante des peuples et amalgamant la souveraineté de la Nation au sens de 1792 à Valmy à l’impérialisme capitaliste colonial et belliqueux du débit du siècle, ou pire au racisme et communautarisme nauséabond du FN) de poursuivre la défense de la Nation telle que l’a toujours fait avec constance le PCF jusqu’au milieu es années 1990 et la dramatique expérience de la gauche plus rien.
Bref, il est urgent que le FdG adopte une position politique lisible et crédible sur la question européenne ainsi que sur son soutien au gouvernement. Son programme, son analyse, largement partagée au vu de la dynamique de la dernière campagne électorale, ne peuvent se traduire en une adhésion qu’à la double condition que :
 - le FdG s’émancipe totalement des liens viciés avec le PS, quelqu’en soit le cout à supporter en terme électoral. Ce sera d’ailleurs l’occasion de distinguer les militants des opportunistes réformateurs au sein de l’appareil. Cela coupera aisément le pied à la critique facile du FN que l’on voit surgir à notre grand désespoir à tout bout de champs sur le fait du manque de crédibilité d’un mouvement qui dit beaucoup mais au final n’ose pas s’engager à ne pas voter le budget PS (? même si on doit prendre 47 milliards de CSG aux travailleurs ?)
- Le FdG prennent une position tenable vis à vis de l’euro et de l’UE. La réorientation INTÉGRALE et IMMÉDIATE de l’UE et de l’euro affichée comme absolument indispensable par le FdG n’est pas envisageable à court terme. Il serait donc plus raisonnable de dire que dans le cas où elle n’est pas possible, au pouvoir, le FdG sortirait de l’UE et de l’Euro. Afin de recouvrer la souveraineté monétaire et économique nécessaire à mener la contre attaque contre la finance, afin de recouvrer la souveraineté politique nécessaire à conduire les réformes socio-économique indispensable (service public, ré industrialisation...), afin rendre la place au peuple qui pourra alors décider d’une 6e république.
Cette dernière pourra être la base de coopérations réellement internationalistes, sur la base de la coopération entre peuples souverains, en Europe et dans le monde.

En attendant, je reconnais que certains autocollants du FdG, rond, rose avec en anglais I love l’europe social, niveau crédibilité au niveau de nos concitoyen, alors que enclenché dit qu’il n’est pas dans l’opposition au gouvernement, ça le fait moyen pour convaincre un citoyen peu politisé et bercé aux louanges sur le FN et la Marine déversées sur les ondes.

Le FdG de part sa force, sa structuration et sa visibilité à la responsabilité d’être une avant garde crédible, ie de sortir des questions sociétales minables à la C Autain, pour se saisir d’une réelle analyse politique de la situation se basant sur les faits et non sur certains idéalismes déformants (façon le discours de Marseille).
Au vu de son évolution rapide, par exemple en portant un embryon de discours républicain pendant la présidentielle, ou en répondant présent pour la participation à la manifestation du 30 sept dernier sollicité de longue dates par certain à gauches, j’ai bon espoir. Mais faisons vite.