khoufou,
vous pourriez mettre sur le compte de l’âge également, ma réaction un peu soupe au lait. Bah, on ne se refait pas.
J’aurais deux objections qui n’en font peut-être qu’une.
La largeur des rampes ne me pose ni problèmes ni questions, et je vais tout de suite évacuer l’une des objections : sans poulies de renvoi, il n’est pas possible de procéder en tirant ; en effet, à mesure que la charge monte la rampe, la longueur utile de la rampe diminue et tend vers 12.95 mètres ( la longueur du palier !!! pourquoi une telle précision ????) . C’est d’ailleurs ce qui se produit aussi, au fur et à mesure qu’on monte en étages, càd qu’on accumule les paliers. La longueur utile varie donc avec la hauteur de la pyramide et l’avancement de la charge le long de la rampe.
Il manque une donnée, à savoir, la pente. Si elle est constante, ce qui serait de bon sens, le delta de hauteur entre palier bas et palier haut, à l’étage considéré, serait de 107x10%, soit plus de 10 mètres.
Il est clair que la rampe se construit à mesure que la pyramide gagne en hauteur ; nécessairement, puisque la hauteur des couches de blocs est de quelques dizaines de cm. Si bien qu’au démarrage d’un nouvel étage (n+1), la nouvelle longueur de rampe exploitable pour hâler est quasi-nulle : 6 mètres pour des couches successives de 60 cm.
Autrement dit, est-ce que votre idée ne se résume pas seulement à ces quantités de matériaux dont le volume est constant (par construction), qu’ils soient utilisés en tant que rampe ou en tant que parement, puisque la question du comment demeure entière.
Et là, je repose ma question : auraient-il pu utiliser, oui ou non, des poulies de renvoi ? Des palans ? Des cabestans ?