Quelques exemples de lois en vigueur qui nous prouvent cette joyeuse liberté :
Les administrateurs de pages internet seront « responsables de l’information et du contenu » publiés sur leurs sites et chargés de « limiter, sans délai, la diffusion de messages » faisant « l’apologie du crime », visant à « déstabiliser la société » ou « contestant les autorités légitimement établies ».
La loi prévoit, en cas d’infraction, des amendes équivalant à « 10% des revenus avant impôt de l’année précédente » et la « suspension du service » pour « 72 heures d’affilée ». En cas de récidive, la licence de diffusion pourra être retirée.
Une incitation à la « censure, ou l’autocensure ».
Il limite les licences de diffusion audiovisuelles et interdit les investissements étrangers dans les médias hertziens et communautaires et la production nationale audiovisuelle.
En 2007, la chaîne RCTV a perdu sa licence hertzienne, et Globovision, a fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires. Son dirigeant fait l’objet de pressions et a déjà fait quelques jours en prison à titre d’intimidation. Sa chaine condamnée à 2 millions de dollars d’amende.
Il intervient quand il veut sur les chaînes de TV, son passage est obligatoire sur toutes les chaines et radio en même temps. Par exemple, lors d’un match international de Baseball (l’équivalent de la finale de la coupe de france de foot pour un vénézuélien), Chavez en a profité comme tout le monde regardait la télé ou la radio pour user de son droit à passer sur toutes les chaînes et radio en direct pour faire un discours (la fin du match a donc été diffusée en différé).