@ boutiamit
Détrompez-vous. Des
théologiens d’aujourd’hui donnent
très généreusement et très clairement « la clé du décodage ».
Extrait du texte que
j’ai conseillé de lire plus haut :
»" La Bible annotée de Jérusalem, éditée
en France en l’an 2000, juste après le Nouveau catéchisme (1998) nous donne la « bonne
interprétation ». En de nombreux endroits elle nous dit de multiples manières
que « le glaive c’est la Parole de Dieu ». Mais c’est sans doute en
marge du Livre de Josué que les théologiens papistes donnent le plus écœurant
exemple de « bonne interprétation ».
Les chapitres 3, 4, 7 et 8 décrivent avec de
nombreux détails la conquête du nord et du sud de Canaan. Chaque fois que le « Dieu
Sauveur » livre une cité à son peuple en lui assurant la victoire il
insiste pour que tous les ennemis soient « passés au fil de l’épée »
afin que ne reste absolument aucun survivant. La consigne est respectée, jour
après jour, jusqu’à la fin du massacre. Une note en marge nous dit la leçon que
nous devons en tirer : « La puissance de Josué réside dans son total
abandon à la volonté de Dieu. Il fait comme Yahvé lui avait dit. Il préfigure
ainsi le Christ Jésus dont la toute puissance sera l’obéissance jusqu’à la mort :
« non comme je veux, mais comme tu veux ».
Jésus donnera sa propre vie dans l’obéissance à « Dieu
son Père », et il la donnera pour faire comprendre aux humains qu’ils « doivent
s’aimer les uns les autres ». Josué massacre tout un peuple pour occuper
sa terre mais il faut comprendre, selon les théologiens « interprétant
correctement » que, dans les deux cas, c’est le même enseignement qui est
donné au lecteur ! C’est ce qu’annonce d’ailleurs explicitement l’introduction
au Livre de Josué : « L’ensemble du livre est une figure de la vie
et de l’œuvre qui seront celles de Jésus-Christ. Le Dieu Sauveur fait entrer
son peuple, l’humanité, dans la Terre promise, figure du royaume à venir, le
Royaume des Cieux ».
Et les « bons
interprètes » n’hésitent pas à créer, dans cette Bible de l’an 2000, un
personnage unique à deux têtes, deux âmes, deux conceptions humaines complémentaires,
pour eux très cohérent, qu’ils nomment « Josué-Jésus » ! « »
IGNOBLE,
CETTE « BONNE INTERPRETATION »