@ najma (1)
Votre objection est
sans doute la plus sérieuse qui m’ait été faite depuis que je combats l’islam,
le tenant pour le plus dangereux
des trois plus grands monothéismes.
Je vois à peu près le
même problème de représentativité dans le judaïsme, et plus encore de
difficultés d’appréhension de son évolution jusqu’à nos jours compte tenu de la
complexité du Talmud, de sa place dans la dogmatisation du pire, etc…
C’est l’une des deux
principales raisons qui m’ont conduit à titrer "Benoît XVI, premier
responsable de la violence religieuse" ma plus sévère critique de la théologie
criminogène, l’autre principale
raison étant ma volonté de choquer les chrétiens, tout spécialement les
catholiques, croyant pouvoir ainsi - illusion ! - leur faire prendre conscience
de la scandaleuse trahison, par leur pape et leur Eglise, du prophète juif
Jésus dont ils se réclament.
Fervent croyant et
pratiquant catholique, ma stupéfaction fut énorme, sur mon personnel
« Chemin de Damas » lorsque, lisant enfin l’Ancien Testament, je
découvris de quelle manière « Dieu » avait "donné à son
peuple" la terre qu’il lui avait promise, achevant ainsi la belle fable
apprise au catéchisme de mon enfance : Tuez-les tous, veillez à ce qu’il ne
reste pas un seul survivant, et prenez la place !
Quand je découvris que
les Pères de l’Eglise avaient, il y a plus de 15 siècles, finalement décidé de
ne pas rejeter cette horrible croyance mais de la considérer au contraire comme
aussi valable que le message -
exactement contraire - des Evangiles je fus à nouveau stupéfait.
Mais je compris pourquoi
le prophète Mohamed pouvait, à leur suite bâtir une nouvelle religion sur la haine et la violence »voulues
par Dieu">
Quand je lus dans le
Nouveau Catéchisme (1998), rédigé sous la direction du futur pape Benoît XVI,
que les enfants du XXI ème siècle devaient, 15 siècles après la tragique erreur des Pères de L’Eglise, continuer
de croire aux "bonnes violences
réellement voulues par Dieu« à l’époque de l’Ancien Testament -
»bonnes violences" allant jusqu’à la réalisation d’un très explicite
génocide au moins ! - mon indignation fut à son comble et, depuis, je ne
décolère pas contre ces dirigeants actuels de mon ancienne religion, lesquels trahissent
ainsi de façon flagrante le prophète
juif Jésus dont ils se réclament.
Ce Jésus qui reste
pour moi le plus merveilleux exemple de générosité personnelle et
d’investissement dans la pacification des religions et du monde, investissement
rapporté par quelques-uns de ses compagnons dans les Evangiles.
A la réflexion j’ai
donc bien pour principale raison de
considérer comme premier
responsable de la violence religieuse
celui qui a manifestement le plus de pouvoir personnel sur la croyance criminogène - et donc le plus de
possibilité de la détruire : aujourd’hui le pape Benoît XVI et demain son successeur.
Mais ça ne signifie
pas que sa religion soit la plus violente. Elle ne fait qu’alimenter et
conforter celle-ci : l’islam.
Alors, le problème de
la représentativité de celle-ci ? Je ne l’oublie pas. A bientôt.
Cordialement.