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Commentaire de Pierre Régnier

sur Face à l'islamisme radical, une solution existe...


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Pierre Régnier Pierre Régnier 9 octobre 2012 16:41


@ najma (1)

 

Votre objection est sans doute la plus sérieuse qui m’ait été faite depuis que je combats l’islam, le tenant pour le plus dangereux des trois plus grands monothéismes.

 

Je vois à peu près le même problème de représentativité dans le judaïsme, et plus encore de difficultés d’appréhension de son évolution jusqu’à nos jours compte tenu de la complexité du Talmud, de sa place dans la dogmatisation du pire, etc…

 

C’est l’une des deux principales raisons qui m’ont conduit à titrer "Benoît XVI, premier responsable de la violence religieuse" ma plus sévère critique de la théologie criminogène, l’autre principale raison étant ma volonté de choquer les chrétiens, tout spécialement les catholiques, croyant pouvoir ainsi - illusion ! - leur faire prendre conscience de la scandaleuse trahison, par leur pape et leur Eglise, du prophète juif Jésus dont ils se réclament.

 

Fervent croyant et pratiquant catholique, ma stupéfaction fut énorme, sur mon personnel « Chemin de Damas » lorsque, lisant enfin l’Ancien Testament, je découvris de quelle manière « Dieu » avait "donné à son peuple" la terre qu’il lui avait promise, achevant ainsi la belle fable apprise au catéchisme de mon enfance : Tuez-les tous, veillez à ce qu’il ne reste pas un seul survivant, et prenez la place !

 

Quand je découvris que les Pères de l’Eglise avaient, il y a plus de 15 siècles, finalement décidé de ne pas rejeter cette horrible croyance mais de la considérer au contraire comme aussi valable que le message - exactement contraire - des Evangiles je fus à nouveau stupéfait.

 

Mais je compris pourquoi le prophète Mohamed pouvait, à leur suite bâtir une nouvelle religion sur la haine et la violence »voulues par Dieu">

 

Quand je lus dans le Nouveau Catéchisme (1998), rédigé sous la direction du futur pape Benoît XVI, que les enfants du XXI ème siècle devaient, 15 siècles après la tragique erreur des Pères de L’Eglise, continuer de croire aux "bonnes violences réellement voulues par Dieu« à l’époque de l’Ancien Testament -  »bonnes violences" allant jusqu’à la réalisation d’un très explicite génocide au moins ! - mon indignation fut à son comble et, depuis, je ne décolère pas contre ces dirigeants actuels de mon ancienne religion, lesquels trahissent ainsi de façon flagrante le prophète juif Jésus dont ils se réclament.

 

Ce Jésus qui reste pour moi le plus merveilleux exemple de générosité personnelle et d’investissement dans la pacification des religions et du monde, investissement rapporté par quelques-uns de ses compagnons dans les Evangiles.

 

A la réflexion j’ai donc bien pour principale raison de considérer comme premier responsable de la violence religieuse celui qui a manifestement le plus de pouvoir personnel sur la croyance criminogène - et donc le plus de possibilité de la détruire : aujourd’hui le pape Benoît XVI et demain son successeur.

 

Mais ça ne signifie pas que sa religion soit la plus violente. Elle ne fait qu’alimenter et conforter celle-ci : l’islam.

 

Alors, le problème de la représentativité de celle-ci ? Je ne l’oublie pas. A bientôt.

 

Cordialement.


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