@ njama (2)
Tout d’abord veuillez
m’excuser d’avoir involontairement déformé votre pseudo (ou votre nom) dans mon
précédent commentaire.
Le fait que, dans
l’islam, les responsabilités et la représentativité, tacitement acceptées ou
officiellement reconnues, soient plus diluées qu’ailleurs constitue selon moi un
facteur aggravant de la dangerosité
de cette religion. N’importe qui peut en effet s’y faire porte-parole et
prétendre à la représentation du « véritable » islam : l’ascète soufi
parfaitement non-violent aussi bien que le manifeste barbare qui pend, égorge
ou lapide. Le mystique sincère en recherche d’élévation spirituelle personnelle
comme le « juriste savant » qui fera de la fillette violée la coupable
du crime dont elle a été victime.
Par ailleurs il y a
bien des représentants, des responsables qui sont mis en place par la
communauté musulmane elle-même à des
postes importants particuliers au sein même des structures de l’islam. La
manière dont cela se fait (les tendances que vous évoquez) ne sont qu’un
problème interne. S’il est perçu une dangerosité dans la reconnaissance de ces
représentations, alors c’est en toute indépendance face à la communauté
religieuse que le pays doit pouvoir la refuser. La France doit avant tout
protéger ses meilleurs acquis : la démocratie, les Droits humains, l’égalité
des femmes et des hommes. La laïcité républicaine lui donne en principe ce
pouvoir, mais c’est pour lui faire jouer le rôle inverse que l’évoquent à tout
moment les islamistes, violents ou pas : s’en servir pour faire avancer
l’islamisation de la France.
Je peux avoir une
estime personnelle pour Soheib Bencheikh, ancien grand mufti de Marseille, ou
pour Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, que je crois l’un et l’autre
sincèrement désireux de favoriser dans mon pays « le bien vivre-ensemble ». Mais je trouve dangereux le
très intelligent prêcheur populaire Tarik Ramadan, et carrément ignoble Al
Qaradawi qu’il estime, ce prétendu « grand sage » du Conseil européen
pour la Recherche et la Fatwa, pour qui "Hitler avait bien fait avancer la
résolution du problème juif« que »si Dieu veut, les musulmans
pourront mener à son terme". Je suis bien obligé de constater que les uns
comme les autres font partie de la même communauté, dès l’origine déclarée
« au-dessus du reste de l’humanité » par leur commun prophète.
C’est essentiellement
là qu’est le problème, le danger, terrible, de l’islam : ses meilleurs comme
ses pires adeptes sont, ensemble,
placés par le prophète Mohamed au-dessus et face au reste du monde pour
l’amener, par le grignotage
progressif et « en douceur » des valeurs humaines ou par les actes les
plus barbares comme ceux qu’il a commis lui-même, à se soumettre dans sa
totalité au Dieu Allah. A ce jour
c’est cet objectif dont le succès est à terme inexorablement garanti. Voir ici
le mécanisme arithmétique qui le garantit :
http://www.mediaslibres.com/tribune/?post/2010/03/11/Le-triomphe-planetaire-de-la-violence-religieuse-Part-2
Le »remplacement
des peuples d’origine« par »les nouveaux venus qui aspirent
ouvertement à les remplacer" dont il est question dans la citation
introductive de James Neilson - et qui est surtout le sujet du livre "Le
Grand remplacement" de l’écrivain Renaud Camus (éd.David Reinharc, 2011) -
est déjà pratiquement réalisé dans plusieurs villes de plus de 100 000
habitants de la banlieue parisienne. La viande hallal autorisée au mépris des
lois sur la protection des animaux a été presque suffisante pour y parvenir :
les bouchers traditionnels ont disparu.
C’est en effet
essentiellement devant les représentants reconnus, voire mis en place par elle,
que la République, en la personne de ses gouvernants indignes se couche
chaque fois qu’ils le demandent. Les
pleurnicheurs du CFCM et de la mosquée de Paris, qui couvrent l’occupation des
rues à l’heure de la prière pendant des années, et qui trainent Charlie Hebdo
devant les tribunaux après reproduction des « dessins danois »
obtiennent plus, en effet, en matière de soumission de la République à leurs
lois, que les « islamistes à kalachnikov ». Plus exactement, ils sont
parfaitement complémentaires, liés par l’adhésion commune à la religion politico-religieuse verrouillée comme telle par le prophète et
les rédacteurs du Coran.
Parmi les
»représentants / responsables de l’islam qui n’existent pas" selon
vous njama, il y a aussi la toute puissante OCI (Organisation de la Coopération
Islamique) regroupant 57 Etats déjà sous domination islamique, cette
organisation qui, depuis des décennies cherche à faire criminaliser par l’ONU la
critique des religions… au nom de la défense des Droits humains !
Jusqu’à ce jour elle
n’a pas obtenu satisfaction. Mais peut-être que la pseudo-Gauche au pouvoir en France
l’aidera à y parvenir lors de sa prochaine tentative. Le ministre Laurent Fabius
vient en effet de rencontrer très officiellement, comme on rencontre des chefs
d’Etats, ces « responsables qui n’existent pas », et il a nommé auprès
d’eux un représentant permanent, une sorte d’ambassadeur qui n’en a pas le nom.
(à suivre)
Cordialement.