Bonjour, Abou Antoun.
D’accord avec vous sur les notes. Pourquoi s’en priver alors que l’on n’a pas trouvé mieux ? La preuve : nombre d’enseignants affinent la notation par lettres en y ajoutant des + et des -, voire des ++ et des — qui reviennent de facto à recréer la hiérarchie des notes, mais en moins lisible. Et les élèves ne sont pas dupes. S’ils se moquaient d’un condisciple ayant hérité d’un 6/20, ils se moqueront tout autant d’un gamin ayant subi un D. Même chose avec les couleurs.
Ce que vous proposez pour l’enseignement des maths, en complément des notes, est très intéressant et devrait être spontanément mis en place par tous les enseignants, et pas seulement dans les matières scienifiques.
Le plus étonnant est que cela est déjà pratiqué ici et là dans l’enseignement... sportif où la valeur globale d’un footballeur (par exemple) qui correspondrait grosso modo à la note n’est que de peu d’utilité pour les éducateurs alors que les critères détaillés de ses prestations à l’entraînement sont nettement plus intéressants pour réorienter son travail (vitesse, maniabilité du ballon, vision du jeu, sens collectif, etc...).
Je crains toutefois que la majorité des enseignants ne considère cette approche comme une charge supplémentaire, et c’est bien dommage car leur job s’en trouverait valorisé via les meilleures chances de réussite des élèves.
Cordialement.